IZZIE ☼ Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. (over)

there's a fire starting in my heart reaching a fever pitch

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : Izabelle, dite Izzie, Cartwight
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : 13 juillet 1985 à Harper's Island, 24 ans
ORIGINES : australiennes
SITUATION/EMPLOI : masseuse pour le Glazed Pine
GROUPE : locals
TRAITS DE CARACTÈRE : douce, torturée, travailleuse, têtue, peu bavarde, patiente, obéissante, influençable, coincée

▷ loaded gun
Répondez aux questions, merci de développer un minimum les réponses.
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? l'île, c'est mon chez-moi. J'ai souvent pensé à la quitter, surtout après le drame de la mort de mon frère mais je n'ai jamais pu m'y résoudre. De toute façon, je ne suis rien en dehors de cette île, je n'ai pas de diplôme, pas de vie, rien. Alors je reste ici, dans ma petite vie inintéressante dans ma maison qui semble prête à tomber en ruines avec ma petite sœur qui ne me parle presque jamais. Plus rien ne me rattache à ma vie sur l'île mais c'est le seul point de repère que j'ai alors je reste. Et j'adore toujours cette ile malgré tout ce qui a pu s'y passer. J'aime les habitants, la foret, le port, mon boulot. C'est là que je me sens en sécurité, que je suis chez moi.
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Mes parents connaissaient les parents du futur marié alors je connais le marié par parents interposés. Je suppose que c'est pour ça que moi et ma sœur sommes invitées au mariage. Mais nous ne sommes pas proches du couple du tout. Nous allons quand même nous y rendre puisque nous sommes invitées et que c'est l'événement de l'année - peut-être même de la décennie - sur l'ile alors autant y participer, non ? En plus, Matthys a proposé qu'on y aille ensemble donc ça devrait être amusant. Et qu'ais-je de mieux à faire de toute façon ?
ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Comment pourrais-je ne pas être au courant ? J'ai croisé le chemin du tueur et je ne serais sûrement plus là pour vous en parler si mon frère ne m'avait pas sauvé la vie au péril de la sienne. Parfois je me dis que j'aurais dû mourir à sa place, le laisser vivre sa vie plutôt que de causer sa mort. Il ne passe pas un jour sans que je revois son expression se voulant forte lorsqu'il m'a dit de m'enfuir. Il était terrifié et moi, je suis partie en courant. Je sais que je ne suis pas la seule à avoir perdu un proche lors de ces meurtres mais je me sens seule dans mon deuil qui dure depuis déjà trop longtemps. Je sais que ma soeur aurait préfèré que je meurs à la place de Lukas mais je ne peux pas revenir en arrière. Tout ce que je peux faire, c'est affronter ses silences et ses regards accusateurs sans pouvoir la réconforter ou être proche d'elle.
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? D'après moi, ce n'était pas un suicide comme semble le penser tout le monde. Je ne connaissais pas beaucoup Paige mais elle n'était pas du genre à se pendre ainsi. Et, il ne faut pas nier les faits, une femme retrouvée pendue, ça rappelle quand même beaucoup la tragédie de l'ile. Tout va recommencer, j'en suis presque sure. Et si c'est le cas, je ne fuirais pas cette fois-ci.
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? L'orage. J'ai toujours eu peur depuis toute petite de ce ciel qui se déchaine sans raison apparente. Quand un orage éclate, je déteste être seule, préférant tenir la main de quelqu'un. Et ne vous étonnez pas si vous me voyez sursauter à chaque éclair et coup de tonnerre, je ne m'y habituerais jamais je pense.

▷ angry voices inside
« Je t'ai entendu rentrer cette nuit tu sais. Tu étais avec Nathan, c'est ça ? » Je le regardais, ma main sous son bras. C'était lui qui avait proposé cette ballade en forêt et je comprenais enfin pourquoi. C'était d'ailleurs étonnant qu'il ne m'en ai pas encore parlé. « Oui... tu vas pas le dire à Papa hein ? Il tuerait Nathan s'il l'apprenait. » Je le regardais avec mes petits yeux de cocker. Je savais qu'il ne dirait rien. « Non je vais pas te balancer. Sois plus discrète la prochaine fois par contre. » J'hochais la tête, repensant à l'excellente soirée que j'avais passée la veille. « Tu l'aimes hein ? » Nous continuions de marcher hors des chemins tracés. Nous le faisions toujours sans jamais avoir réussi à nous perdre. « Je suis folle de lui... si tu savais combien il est parfait. Et il m'aime aussi, tu le sais. » « Oui et il sait ce qui l'attend s'il ne t'aime pas de toute façon. » Je soupirais. C'était parfois énervant d'avoir un frère aussi protecteur. « Tu n'auras pas besoin d'utiliser la violence puisqu'il m'aime. » « J'espère que vous vous protégez au moins. » Je le tapais dans le ventre avec ma main libre. « C'est pas tes affaires Lukas ! Mais pour ton information, nous faisons très attention à ce niveau-là. Tu n'as pas à t'inquiéter. » « Très bien, continuez comme ça alors. » dit-il en riant. Je souris sans répondre, ne voulant plus parler de ça avec lui. Nous marchions maintenant en silence, prenant le chemin du retour. « C'est qui ça Lukas ? » Je serrais son bras plus fort, désignant l'homme au bout du chemin. Je distinguais un espèce de couteau dans sa main et je me collais encore plus à mon frère. L'homme avançait vers nous et je sentais Lukas se raidir. Aucun doute, l'homme tenait un couteau énorme qui semblait plein de sang. Lukas dégagea son bras du mien et me chuchota « Il faut que tu coures Iz. Cours jusqu'à rejoindre la ville. » « Mais... et toi ? » J'essayais d'attraper sa main mais il saisit mes épaules et me regarda dans les yeux. « Ecoutes Izzie, tu dois t'enfuir. J'assure tes arrières, ne t'inquiètes pas pour moi. » « mais... » Il me retourna vers la foret et me poussa. « Pas de "mais", cours ! » Comprenant qu'il ne changerait pas d'avis, je partis en courant dans la direction opposée. Je me retournais une seule fois pour voir l'homme de plus en plus proche de Lukas. Ce dernier se retourna une dernière fois et me fit signe de partir. Je repris alors mon chemin, courant plus vite que je n'avais jamais couru, ne m'arrêtant que quand j'arrivais à la ville. Ce fut en arrivant là-bas que j'appris ce qui était déjà arrivé. Déjà deux cadavres. Je voulus y retourner, sauver mon frère mais des hommes m'en empêchèrent et je me retrouvais à devoir attendre des nouvelles de Lukas, priant pour qu'il ait fui aussi.

Il n'était jamais revenu. Le sheriff avait retrouvé son corps le soir-même, pendu comme les autres à un arbre. Mes parents se chargèrent de l'indentification du corps et je refusais d'y aller, ne voulant pas le voir ainsi. L'enterrement fut organisé une semaine plus tard. Une semaine pendant laquelle je pleurais sans cesse, n'adressant la parole à personne. Cet état pitoyable ne me quittait pas et je devins même irascible avec les autres, criant plus que je parlais. Cela faisait deux mois déjà qu'il était parti et son absence était toujours aussi douloureuse. C'était de ma faute s'il était mort. Il n'aurait pas dû me protéger, il aurait dû fuir avec moi et sauver sa vie si précieuse. « C'est... c'est toi qui l'a tué Izzie. » Je levais les yeux vers ma petite soeur qui était également dans un état terrible. Je ne répondis rien, sachant qu'elle disait la vérité. « Tu n'aurais pas dû aller avec lui dans cette putain de forêt ! » Je ne bougeais pas de mon lit, sentant les larmes couler sur mes joues. « Tu... tu... Il ne méritait pas ça. » dit-elle en éclatant en sanglots. Je me levais et je la pris dans mes bras, la serrant fort. « Personne ne mérite ça. Surtout pas lui, il... » Je ne pus pas finir la phrase. Elle me repoussa et cria « Il ne fallait pas fuir dans ce cas-là ! Tu aurais dû rester avec lui, le forcer à te suivre ! » Elle fit une pause pour laisser éclater un sanglot et j'en profitais pour sortir de la pièce en courant, les yeux embués de larmes. « Il n'aurait pas dû mourir ! C'est de ta faute ! » criait-elle. Je sortis de la maison, claquant la porte au passage. Pourquoi me torturait-elle ? Je savais déjà tout ça, je m'en voulais déjà suffisamment toute seule sans qu'elle en rajoute. « Izzie ? » Je me retournais pour me retrouver nez-à-nez avec Nathan. Je me réfugiais dans ses bras et il me serra fort, murmurant des mots réconfortants à mon oreille. Je pleurais sur son épaule sans qu'il s'en plaigne. Il devait sûrement s'y être habitué depuis deux mois. Une fois calmée, il me prit par la main et m'emmena sur le banc du jardin. Je déposais ma tête sur son épaule et il passa son bras autour des miennes. Aucun de nous deux ne dit rien pendant un long moment, nous contentant de regarder les vagues se briser sous nos pieds. Au bout d'un moment, il dit simplement « Je pars demain Izzie. » Je relevais mes yeux encore humides vers lui, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. « Partir où ? » « A Seattle pour faire mes études. » Il dégagea son bras du dossier et je le regardais. « Tu... tu es en train de rompre là ? » Il prit ma main dans la sienne et la fixa, évitant mon regard. « Ecoutes Izzie... Avant... ce qui s'est passé, j'aurais refusé directement d'y aller. Mais... » « Mais maintenant tu en as marre de moi ! Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me trouves trop déprimante ? Trop pleurnicharde ? » Les larmes recommencèrent à couler sur mes joues alors qu'il n'osait toujours pas relever les yeux vers moi. « Essaye de te mettre à ma place Izzie, tu... n'est vraiment pas facile à vivre en ce moment. » « Et alors ? Mon frère est mort. Par ma putain de faute ! Tu t'attendais à quoi ? Que je danse de joie seulement deux mois après ? » Je marquais une pause pour le regarder. « Si ça avait été toi, j'aurais été là pour toi, je t'aurais aidé... C'est ce que tu devrais faire... tu es censé m'aimer... » Enfin, il leva les yeux et regarda les miens plein de larmes. « Je... je t'aime Izzie. Mais ma décision est prise, je pars demain. » Je me relevais rapidement, lui criant « Vas-t'en tout de suite ! Je ne veux plus jamais te revoir ! » Il se leva et tenta de prendre ma main à nouveau. « Izzie... » « Dégage de chez moi ! » Il me regarda dans les yeux mais je tournais les talons, rentrant dans la maison sans me retourner. Je me laissais tomber dans mon lit, pleurant toutes les larmes de mon corps. Sans un bruit, je sentis Pippa se glisser derrière moi et me serrer contre elle. Elle ne dit rien et je ne dis rien non plus, me contenant de pleurer.



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PSEUDO/PRÉNOM : empty soul, Marine
ÂGE, SEXE : 17 ans, sexe féminin
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? bazzart
AVATAR : Teresa Palmer
COMMENTAIRE : le fo est parfait