INDIE. ❥ J'ai conscience de partir à la dérive, mais tu sais, ça fait un bien fou de se sentir hors de contrôle, j'en oublie mon chagrin et j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver, alors je continue.

Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais.

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : Bowers Indie.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : 06/12/1988, Harper's Island, vingt-deux ans.
ORIGINES : Américaine.
SITUATION/EMPLOI : Célibataire, strip-teaseuse.
GROUPE : Locals.
TRAITS DE CARACTÈRE : Froide ▲ antipathique ▲ rancunière ▲ arrogante ▲ égoïste ▲ mystérieuse ▲ provocante ▲ franche ▲ indépendante ▲ débrouillarde ▲ sensible ▲ maline ▲ curieuse ▲ effacée ▲ patiente ▲ jalouse ▲ possessive ▲ manipulatrice ▲ obstinée ▲ responsable ▲ têtue ▲ directe ▲ sarcastique ▲ lunatique ▲ débrouillarde.

▷ loaded gun
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? C'est mon île, là où je suis née, là où j'ai pris mes racines, et c'est là que je vivrais, pour toujours. Je le sais. C'est ici que je me sens bien, c'est ici que j'ai appris à vivre, c'est ici que j'ai vécu ma vie, alors je ne vois pas pourquoi je la quitterais. C'est vrai que parfois je me sens mal à l'aise vis à vis des regards portés sur moi, mais Harper's Island reste tout de même l'île qui est faite pour moi.
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Le mariage, quelle puérilité ! Je ne comprends pas en quoi un mariage est nécessaire, enfin bon. Sans doute pour exposer leur amour au grand jour ? Que sais-je, je n'y connais rien à l'amour. Je connais les deux mariés, j'ai toujours vécu ici, alors oui, ils me sont familiers. Mais de là à les féliciter pour leur mariage, je n'irais pas jusque là.
ÊTES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? J'aurais ne pas aimé savoir. J'aurais aimé que rien de tout ça ne ce soit passé. Et pourtant. Harper's Island était une île où il était bon d'y vivre, mais il a fallu que tout soit gâché. Quelle bêtise ! Je ne comprends vraiment pas comment un être humain peut être potentiellement capable de tuer huit personnes. Huit personnes, ça me parait à la fois ridicule et immense. Quand j'y repense, je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Je ne pensais pas qu'une tragédie pareille aurait pu arriver ici, dans ce cadre de vie idéal et magnifique.
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais ça commence légèrement à devenir étrange. Avant, tout était paisible, calme, parfait. Que s'est-il passé ? J'avoue ne pas comprendre. Toute cette mort qui règne ici, ça me terrorise plus qu'autre chose. Je sais que tout le monde pense que je m'en fiche, mais ça n'est pas le cas. Un suicide, c'est vraiment triste. Et courageux aussi, je dois dire, bien que je ne comprenne pas très bien pourquoi cette Paige a mis fin à ses jours.
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? Vous savez de quoi j'ai peur ? J'ai peur de l'amour. Oui, ça peut paraitre étrange à dire, mais pourtant, c'est la vérité. Je ne dois pas être normale. En fait, je ne l'ai jamais connu, je ne l'ai jamais vu autour de moi, étant donné que mes parents ne s'aimaient plus (enfin c'est réciproque d'un côté mais pas de l'autre), et que je n'avais pas beaucoup d'amis qui pouvaient me raconter leurs histoires d'amour. Je suis complètement perdue dans ce domaine là, et je ne sais pas à quoi m'attendre. J'ai peur de ce qui peut m'arriver. De me mettre à nu. D'être celle que je suis et non celle que les autres pensent. J'ai peur de tout ça. J'ai peur de me laisser aimée. Ça me terrorise complètement.

▷ underneath
PSEUDO/PRÉNOM : Je m'appelle Xuan, et je prends souvent le pseudo de Retrotrend.
ÂGE, SEXE : J'ai actuellement seize ans, et je suis une fille.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Sur Bazzart, et je l'ai trouvé vraiment top, magnifique, en plus j'adorais ce PV, alors je ne me suis pas posée de questions.
AVATAR : Roxane Mesquida.
COMMENTAIRE : J'aime les sushis, les donuts, les brownies, et Homer Simpson.

▷ angry voices inside
« Indie ! Alors, peux-tu me dire ce que ton camarade vient de dire ? » La voix de madame Bluesberry retentit dans mes oreilles comme une cloche insupportable. Les yeux plissés, la tête endolorie par la journée d’hier, je me relève doucement, et la regarde comme si c’était un extra-terrestre. Elle semble attendre une réponse. Je n’en ai pas, alors je murmure un « Hmmm… » pas très convaincant. Elle me regarde, visiblement énervée de mon comportement. « Indie, il faudrait peut-être que tu songes à ton avenir. Ce n’est pas en faisant rien que tu vas réussir dans la vie. » me dit-elle comme si elle était ma mère. Je ne l’écoute que d’une oreille. Tout ce que je veux, c’est… dormir. Alors je replonge ma tête dans mes bras. Je ne dérange personne, du fond de la classe. De toute façon, personne ne semble faire attention à moi. Ils me détestent tous, je le sais. Parce que je suis « différente » d’eux. Ils me regardent tous avec des regards méprisants et peu avenants. Et vous savez quoi ? Je m’en fiche. S’ils ne veulent pas me parler, très bien. De toute façon, c’est réciproque. Je ne vais pas m’amuser à parler à des gens qui, pour je ne sais quelle raison, ne veulent pas me parler. J’ai toujours vécu comme ça ici : comme une exclue. Et à force, je m’y suis habituée. Ce n’était pas une situation évidente, mais, avec le temps, j’avais fini par l’accepter. « MAMAN ! Je suis rentrée ! » Pas de réponse, comme d'habitude. Je me dirige vers le salon, où ma mère jonche sur le sol. Dans sa main je peux distinguer un paquet de poudre. Et ce n'est pas du sucre. Terrorisée, complètement affolée, j'appelle les urgences qui arrivent quelques minutes après. Ils l'amènent à l'hôpital, et je l'accompagne. Sans moi, elle n'a personne. Mon père est parti, il y a quelques années de cela, avec une autre femme. Je lui en voudrais pour toujours. Ma mère, avant de tomber dans la dépression, était une femme formidable, et accomplie. Elle resplendissait de bonheur, elle faisait plein de choses en même temps, et elle avait toujours le sourire aux lèvres. Mais ça, c'était avant. C'était avant que l'homme qu'elle aimait parte, comme un lâche. Jamais je ne lui pardonnerais. Il a détruit ma mère. « Mademoiselle Bowers ? » « Oui ? » « Votre mère a fait une overdose. » Combien de fois ai-je entendu cette phrase ? Peut-être bien deux fois. Voir trois. Beaucoup trop de fois à mon goût. Le médecin me regarde, comme si c'était une cause perdue. En tout cas, il n'a pas l'air ravi. « Il faudrait peut-être songer à la placer dans un centre de désintoxication. » A ces mots, je ne pus m'empêcher de fondre en larmes. C'est ma mère. Je ne veux pas la laisser. Sans elle, je ne suis rien. Je l'aime tellement. Je ne veux pas la quitter. Non, je ne veux pas. Le médecin est toujours là, à me regarder pleurer. Finalement, je lui dis : « On y réfléchira. Merci. » Non. Ma mère n'ira pas en cure de désintoxication. Elle est beaucoup mieux avec moi, à la maison. C'est là où elle doit être. Et pas ailleurs.

Après cet incident, ma mère ne fut plus d’overdose. Parce que j’étais là. Je ne voulais plus la revoir dans cet état, entre la vie et la mort, le corps éteint mais l’âme respirant. Je ne supportais plus d’attendre des heures dans les salles d’attente afin de savoir si ma mère était encore de ce monde ou pas. Il était grand temps que je m’occupe d’elle. Il fallait que je sois constamment avec elle, pour ne pas qu’elle fasse d’erreurs. Certes, j’étais très jeune, vraiment trop jeune pour s’occuper de quelqu’un, mais je n’avais pas le choix. Je ne voulais pas perdre le seul être humain qui comptait réellement à mes yeux. J’étais rentrée au collège, quand j’avais pris cette décision. Là-bas, ce n’était pas mieux qu’à l’école. Au contraire. On me regardait encore plus étrangement, des ragots circulaient à tous les coins, comme quoi j’allais finir dépressive moi aussi, ou encore que je n’étais pas humaine. Tout le monde me trouvait bizarre, et je ne comprenais pas pourquoi. Tout ce que je voulais, c’est que ma mère aille mieux. Mais ça, personne ne semblait le comprendre. J’étais la fille antipathique qui n’avait pas d’amis. C’est vrai que j’étais souvent isolée dans mon coin. Je ne souriais à personne. Je n’avais besoin de personne. Je n’avais pas le temps pour me consacrer aux autres : ma mère me prenait déjà beaucoup de temps. Bien sûr, parfois je regrette de ne pas m’être socialisée et de ne pas avoir eu d’amis. Mais quand je repense à ma mère, je ne peux m’empêcher de penser que j’avais fait ce qu’il y avait de mieux. Ma mère, ma maman adorée… Elle est sans doute celle que j’aime le plus dans ce monde. Pour rien au monde je l’aurais abandonnée, ou même échangée. Et elle valait mieux que trente amis. Largement mieux. Et puis un jour, je rencontrai celle qui allait devenir ma meilleure amie. « Hey ! Toi c’est bien Indie ? » Une fille aux cheveux blonds et au corps complètement divin apparut. Au début, j’avais du mal à croire qu’elle me parlait, à moi, Indie Bowers, fille évitée et oubliée. Je repris mes esprits, avant de lui répondre : « Oui, c’est bien moi. » Elle me sourit très franchement, avec un de ces sourires que tirent les filles dans les magazines féminins. « Moi c'est Muse. T’es vraiment canon. Ça te dirait de faire du shopping après les cours ? » Je pensais à ma mère. Elle était seule à la maison, encore une fois. Je ne pouvais pas. « Euh... Non j’ai autre chose à faire, désolé. » Je ne m’étais montrée pas très convaincante visiblement, puisqu’elle reprit la parole. « Oh allez ! Viens, ça va être cool ! Et puis, tu sais, tu n’as rien à perdre ! » J’hésitais encore, mais l’idée d’avoir une amie me parcourut l’esprit. C’était sans doute ma seule chance. Alors j’acceptai.

u.c

Bienvenue belle demoiselle ! (:
Bonne chance pour la suite de ta fiche!

Merci beaucoup !

Bonsoir. J'avais complètement oublié de vous prévenir que je pars aujourd'hui en Espagne, et que je reviens le 2 juillet. Je ne sais pas si c'est possible, mais est ce que vous pouvez quand même me réserver le PV plus longtemps ? Si ce n'est pas possible, je comprendrais. Ou au pire avoir un délai ? Mais en tout cas je tenais à dire que je tenais vraiment à jouer le personnage d'Indie, donc voilà.