| | | Ghost of the past ► Peyton&Logan |  |
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Logan Dunlyn
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| | Sujet: Ghost of the past ► Peyton&Logan Dim 19 Juin - 7:19 | |
|  ghost of the pastSix heures cinquante-neuf minutes. Le cadran posé sur la table de chevet – et probablement fabriqué avant sa naissance – que fournissait l’hôtel sonna et tira Logan de son sommeil. Elle se réveilla en sursaut, son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Encore un de ses cauchemars. Ils étaient fréquents depuis que son équipe au Bureau avait pris en charge le cas d’un voleur d’œuvres d’art originales ou de pièce d’archive, des trésors nationaux. Ils l’avaient surnommé Batman, peut-être était-ce parce que, inconsciemment, tous les agents ne pouvaient qu’admirer l’ingéniosité dont il faisait preuve pour toujours se sortir de ces crimes sans laisser la moindre indice sur lui. Batman, ce super héro qui n’avait aucun pouvoir, sauf sa grande intelligence et son ingéniosité qui lui permettaient de se créer tous ces gadgets. Heureusement, ils n’avaient pas à l’avouer puisqu’ils expliquaient le surnom par les mises en scène douteuses et théâtrales du criminel, sa façon de signer ses exploits criminels. Les cauchemars de Logan étaient devenus plus fréquents avec la mystérieuse disparition de son fiancé – ou devait-elle dire de son ex-fiancé? Il était brusquement sorti de sa vie, sans un mot, sans indice et pourtant chaque nuit elle parvenait à le retrouver dans ses rêves. Après avoir pris quelques secondes pour se situer, Logan se tira du lit et se rendit à la salle de bain de sa chambre d’hôtel pour s’asperger le visage d’eau, afin de chasser ses pensées tourmentées. Elle laissa tomber sa nuisette à ses pieds avant d’entrer dans la douche, s’engouffrant dans le nuage de vapeur. Logan tira le rideau sans le fermer totalement, elle ne pouvait expliquer exactement pourquoi, mais les images du vieux classique Psychose lui étaient revenues en tête, particulièrement la célèbre scène du meurtre dans la salle de bain. Sans doute que cet hôtel dégageait une atmosphère morbide, avec le passé lourd et tragique de l’île, sans parler du suicide de Paige tout récent. Les jets d’eau chaude lui massaient le dos et détendaient ses muscles tendus, fatigués.
Une serviette nouée au-dessus de sa poitrine et une autre autour de sa tête, Logan essuya avec sa paume la surface du miroir embué. Elle se sentait monstrueuse. Toutes les couleurs habituelles de son visage semblaient avoir été drainées hors de sa peau. Blême, cernée, sévère correspondaient à ce qu’elle voyait. Elle avait dû sauter son jogging matinal devant installer un système de caméras à divers endroits dans l’hôtel, principalement au rez-de-chaussée. Si elle ne pouvait pas être à plusieurs endroits au même moment, au moins, elle pouvait compter sur les caméras pour lui rapporter tout événement ou visite imprévue. Toujours persuadée que son fameux Batman était venu sur l’île afin d’assister au mariage, Logan préférait oublier le fait qu’elle ne savait pas ce qu’elle cherchait, en fait. Elle ne l’avait jamais vu, elle ignorait de quoi il avait l’air. Il pouvait être son voisin de chambre tout comme il pouvait loger dans le village, chez de la famille ou des amis. Si toutefois un type se promenait des les couloirs de l’hôtel vêtu d’une cape noire et d’un masque aux oreilles de chauve-souris, elle était prête à parier qu’il s’agissait de son homme. Afin de ne pas attirer l’attention sur ses activités dans l’hôtel, elle dû enfiler une des tenues des employées qu’elle s’était procurées, celle des employés d’entretient. Dans son chariot étaient mélangés produits de nettoyage et matériel électronique. Un petit microphone dissimulé dans les pétales du bouquet qui ornait le bureau de la réception. Une caméra installée derrière un tableau. Une autre entre deux bouteilles de scotch dans le bar, une autre entre deux vieux livres poussiéreux posés dans la bibliothèque du boudoir.
Après de nombreuses installations supplémentaires sur cet étage, Logan remonta à sa chambre et s’installa devant sa batterie d’écrans et s’empara du casque d’écouteurs. Elle pourrait y passer la journée, même la semaine. Au moins, lorsqu’ils effectuaient ce travail dans leur van, ils savaient ce qu’ils cherchaient. Ils pouvaient communiquer avec leur agent infiltré, ils attendaient le moment des aveux pour intervenir et arrêter leur criminel. Mais, cette fois, c’était devant le néant qu’elle était. Elle observait l’homme de la réception qui pianotait sur le clavier de l’ordinateur en jetant sans cesse des coups d’œil par-dessus son épaule en direction de la caméra, visiblement irrité de devoir être épié pendant ses heures de travail. Les minutes filèrent, puis les heures. Le déjeuner serait bientôt servi et les clients se rassembleraient ce qui devrait lui fournir un peu plus de travail. Logan passa ses mains sur son visage, essayant d’y chasser le sommeil causé par l’ennui, quand elle entendit un raclement de gorge qui la ramena à l’ordre. Ses yeux trouvèrent rapidement les caméras qu’elles avaient installées à la réception. « Rochel ? » souffla-t-elle, son pouls s’accélérant. La silhouette qu’elle pouvait apercevoir de différents angles aurait pu être la sienne, celle de son fiancé. Les vêtements auraient pu lui appartenir, mais Logan chassa cette pensée de son esprit. Rochel n’était pas à Harper’s Island. Puis elle fut frappée par un détail. … Les caméras, il savait comment jouer avec elles, éviter qu’elles ne captent son visage ou assez d’angles différents pour qu’un programme de reconnaissance faciale puisse monter son portrait. Un professionnel… « Un professionnel! » Elle se leva d’un bond après avoir eu cette illumination et quitta la chambre au pas de course. Elle devait se rendre à cet homme avant qu’il ne quitte le périmètre, ensuite il pourrait se fondre dans la masse de clients. source: tumblr (getleftbehind)
Dernière édition par Logan Dunlyn le Mar 21 Juin - 4:04, édité 1 fois | |
| | | | Peyton Callaghan
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| | Sujet: Re: Ghost of the past ► Peyton&Logan Dim 19 Juin - 14:53 | |
|  (...) Le bateau avançait tranquillement sur la mer calme de cet après-midi d'été. Personne à l'horizon, juste lui et le monde. Ce sentiment de liberté était tout simplement grisant. Il lâcha soudainement la barre pour se retourner en descendre un peu plus bas sur le pont. Le simple petit zodiaque c'était transformé en petit bateau de plaissance mais il n'y prit pas garde trop captivé par le sourire rayonnant de la personne en face de lui. Ses longs cheveux brun-roux tombaient en cascade sur ses épaules nues. Elle était magnifique, fut tout ce qu'il arriva à penser en acceptant la coupe de champagne qu'elle lui tendait. Il n'était pas certain de savoir ou il se trouvait, mais c'était certainement tout proche du paradis. Attrapant sa douce dans ses bras, il déposa un baiser sur ses lèvres avec douceur lorsqu'il se mit à pleuvoir... à pleuvoir des cartes de visite. Elle en attrapa une qui venait de se coincer dans sa chevelure. Son visage changea alors d'expression. Indécis, il fut glacer par le regard noir qu'elle lui adressa ensuite. Et soudain, tout bascula. Une immense vague submergea la totalité du bateau. Il se retrouva sous l'eau, nageant tant bien que mal, il la vit à quelques mètres à peine. Tendis la main, mais ne parvint jamais à la rattraper...
Peyton se réveilla en sursaut. Aussitôt, il sentis une violente décharge électrique lui parcourir le dos et le bruit caractéristique du grincement de ressort du canapé ou il dormait depuis quelques temps déjà. Ce n'était qu'un rêve. Il n'eut cependant pas plus de temps pour approfondir la question car une voix raisonna à côté de lui, manquant de lui provoquer une crise cardiaque : « - C'est pas trop tôt! Allez debout! Espece de fainéant... » Papillonant des yeux encore un instant, il lui fallut un temps pour s'habituer à la lumière du jour et encore un autre pour se rendre compte d'un détail étrange : « - Hum... Pourquoi... Pourquoi je suis mouillé? » Eberlué car encore trop mal réveillé pour réfléchir, il toucha ses cheveux ruisselant avant de jeter un regard sur le t-shirt qu'il portait pour dormir, qui en l'occurence n'était pas en meilleur état. La voix raisonna de nouveau, mais de plus loin cette fois-ci : « - Parce que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour réussir à te réveiller! T'as le sommeil encore plus lourd qu'un ours au milieu de l'hiver! » Un ours au milieu de l'hiver? Ha oui c'est vrai! Il était à la campagne. De mauvaise grâce, il s'extirpa de ses couvertures pour se lever et commencer à s'étirer, sans porter la moindre attention sur les agitations de son hôtesse tout autour de lui. Se fut en traînant des pieds qu'il se rendit à la cuisine pour prendre son petit-déjeuner.
Quelques heures plus tard, après une série d'abdos, une douche et surtout, une bonne dose de caféine, il se trouva beaucoup plus opérationnel... Et c'est aussi à ce moment là que sa très chère amie décida de le mettre dehors. Elle devait recevoir des clients. Quels genre de clients? Il n'en avait pas la moindre idée mais en attendant, il se retrouvait dehors sans la possibilité de travailler sur sa paperasse. Contournant le chalet, il arriva au niveau de son 4x4 noir typé 'F.B.I.' et ouvrit le coffre. Remplis de tiroirs, chacun d'eux possédant des contenus aussi précieux que spéciaux. Allumant un écran de surveillance relié aux caméras de l'hôtel, il constata que personne ne se détachait dans la masse. Bien, il allait en profiter pour rendre une petite visite à grincheux, qui faisait déjà le pied de grue derrière son comptoir. Ouvrant un compartiment sur sa droite, il en sortie une petite boîte grise ainsi qu'un flacon de gouttes pour les yeux. Hésitant un instant, il choisi deux lentilles vertes et aidait du produit, les plaça sur ses propres pupilles bleues. Le résultat n'était pas trop mal. Rangeant le reste, il ouvrit un autre tiroir et en sortie cette fois ce qui aurait pu ressembler à une plaquette d'autocollants... des grains de beautés autocollants plus exactement. Il en ajouta délicatement un le long de son cou, avant d'en ajouter un second sur sa joue droite. Ce n'était pas magnifique, mais ils semblaient vrais, c'était le principal. Lançant un nouveau regard sur son écran, il eût un sourire amusé en voyant son cher 'ami' le réceptionniste lançait un regard noir en direction de la caméra la plus proche. Non pas l'une des caméras de l'hôtel, mais l'une de celle que le F.B.I., le vrai, avait fait installé. Refermant le coffre, il eût un sourire en pensant : et que la partie commence...
L'hôtel d'Harper Island. Il y avait mis suffisamment de fois les pieds depuis son arrivée pour pouvoir prétendre le connaître par coeur. Néanmoins, cela faisait quelques temps qu'il ne si était pas rendu. Et pour cause, un véritable agent du F.B.I. avait débarqué et il doutait sincèrement que ce fut pour le suicide de Paige. Non, si un agent était là, c'était très certainement parce qu'ils avaient flairés un plus gros poisson... Batman par exemple. Impécable dans son costume noir et sa chemise blanche, il ajouta un paire de lunette à son 'costume' et alla se présenter face au comptoir. Certes son déguisement était maigre, mais faire plus aurait perturber ses 'alliés' du coin et l'aurait davantage fait remarqué qu'autre chose dans un endroit ou chaque nouvelle tête est aussitôt passé au scanner. Mais il ne pouvait pas prendre le risque que cet agent qui qu'il fut ne puisse que lui trouver une vague ressemblance avec Rochel Alberton... et encore aurait-il fallu que celui-ci vienne de Washington... Enfin, on est jamais trop prudent, restait et resterai toujours sont mot d'ordre.
Un sourire charismatique accrochait aux lèvres, il posa un coude sur le comptoir avant de convier son ami à lever la tête d'un raclement de gorge. A la grimace qu'il fit, il compris qu'il n'était pas le bienvenue mais qu'à cela ne tienne. Non-chaland, Peyton se plaça de manière à ce que son visage ne puisse être capté par les caméras supplémentaires tandis que son vis à vis demanda d'un ton lasse, ne cherchant même pas à cacher son soupire : « - Qu'est-ce qui vous amménes aujourd'hui? Votre collègue surveille déjà tout l'hôtel avec ses fichus caméras et passe son temps à fouiner partout, alors pitié quoi que vous vouliez, faites vite et repartez! » Waouh! Il commence vraiment à en avoir ras la cafetière grincheux... Sans se départir de son sourire, le brun répliqua : « - En réalité, j'étais simplement venu dans le but de voir une amie, Julia Bridges, vous devez la connaître, s'est-elle qui organise le mariage. Vous sauriez ou elle peut être? » C'était absolument faux, il était là pour repérer l'autre 'agent' mais être dans les pattes de l'organisatrice pendant ce temps pourrait se révéler divertissant. A la limite de grincer des dents, le réceptionniste lui signala qu'elle se trouvait très certainement sur la terrasse à l'arrière du bâtiment. Le remerciant, il fit volte-face et prit la direction de la salle de restauration, sachant que celle-ci le mènerait plus rapidement à son but que les couloirs... | |
| | | | Logan Dunlyn
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| | Sujet: Re: Ghost of the past ► Peyton&Logan Mer 22 Juin - 7:49 | |
| Logan dévala les marches à vive allure. Elle se faufila entre deux clientes de l’hôtel qui étouffèrent un cri de surprise alors qu’elles étaient évitées de justesse par Logan pour ensuite lui lancer, sur un ton hautain, qu’elles se plaindraient à la direction de l’hôtel tandis que la brunette tournait au bas du pallier, entament la dernière série de marches. Elle fronça les sourcils, plusieurs enjambées plus tard, ayant momentanément oublié qu’elle portait : la tenue de femme de chambre. Une tenue aussi ridicule que clichée. Une robe courte, avec la jupe en ballon et le tablier blanc par-dessus, serré à la taille et noué dans le dos. Déconcentré par les deux clientes, l’esprit de Logan se permis une évasion. Cette tenue lui rappelait un de ces ridicules costumes d’halloween que la plupart des filles portent sans se soucier de porter des tenues à la limite du vulgaire, sous prétexte qu’il s’agisse d’un costume. Elle l’avait acheté seulement pour plaisanter un peu, taquiner Rochel. Son Rochel… Chaque fois que Logan fermait les yeux, elle voyait le portrait de Rochel. Ses yeux bleus, sa chevelure foncée et toujours bien peignée. Chaque fois qu’elle se couchait dans leur lit, ses narines lui jouaient des tours… L’effluve de son fiancé qui parvenait à ses narines. Logan avait nettoyé les draps des dizaines de fois, essayant de faire disparaître l’odeur. Elle en avait acheté d’autres. Rien ne pouvait la libérer de son parfum. Sa raison lui disait qu’il s’agissait d’un souvenir olfactif et non d’une réelle odeur, mais elle ne pouvait se faire une raison. Peut-être était-ce le garde-robe qu’elle n’avait jamais eu le cœur de vider qui contenait toujours une portion des vêtements de Rochel… Elle n’avait pas tourné la page. Elle ne pourrait sans doute jamais la tourner.
Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué qu’elle en était rendue à la dernière marche. Son pied toucha le sol en claquant bruyamment, attirant les regards de quelques clients qui attendaient en silence près de la porte principale. Son corps reçu un choc – croyant qu’il continuerait sa descente – et Logan sortit rapidement de ses pensées. Elle replaça les plis du bas de sa robe en ignorant le soupire du réceptionniste. La raison de sa venue dans la réception lui vint en tête. L’homme qu’elle avait vu. Logan s’avança jusqu’au milieu de la pièce, effectuant un tour complet sur elle-même. Plusieurs sorties conduisant à différentes directions et destinations. Elle était arrivée trop tard. Ses collègues lui avaient dit que ses difficultés de concentration des derniers temps finiraient par la rattraper et l’entrainer dans des mauvaises situations. Elle avait perdu la trace de la seule personne qui avait représenté un quelconque Batman potentiel. Résignée, elle se rendit au bureau du grincheux réceptionniste. De dos à elle, il ne la vit pas arriver et, alors que Logan ouvrit la bouche pour lui demander qui était cet homme avec qui il avait discuté, elle le surprit en train de se murmurer à lui-même. « Qu’ils le croient ou non, certains d’entre nous doivent réellement travailler et pas seulement enfiler des costumes en regardant les autres gagner leurs vies honnêtement. On est débordés, aux petits oignons des mariés et de leurs invités, et le FBI pense que c’est le bon moment de nous envahir!? » Une expression de surprise évidente sur son visage, Logan comprit que par l’envahissement dont le réceptionniste faisait question il voulait dire que l’autre agent était là. Pouvait-il être l’homme qu’elle cherchait? « Monsieur… Pardonnez-moi de vous déranger. Je voudrais savoir si vous n’auriez pas vu mon partenaire dans les parages? Nous devions nous retrouver ici, il y a quelques minutes… » L’homme sursauta et se retourna lentement pour faire face à l’agent du FBI. Sa grimace habituelle au visage. Il ne se contenta que de pointer une direction derrière lui en secouant la tête, au bord de la rage. Logan lui sourit et marcha lentement vers la direction pointée, jusqu’à ce qu’elle soit hors de son champ de vision. Elle accéléra alors le pas et s’engouffra dans le long couloir, se demandant quelle porte elle devait prendre ensuite. Le silence qui régnait dans les alentours lui suggérait qu’elle aurait sans doute plus de chance à l’extérieur.
Une partie amicale de football américain avait lieu sur la pelouse derrière la terrasse et, sur celle-ci, semblait avoir lieu les dégustations pour les choix du menu lors de la réception. Une étape où ne s’étaient jamais rendus Rochel et Logan lors de leurs préparatifs. Elle avait toujours eu dans l’idée d’inclure des plats traditionnellement irlandais pour faire honneur à la culture de son fiancé, elle savait que cette attention lui ferait plaisir. L’agent du FBI scruta rapidement la terrasse, à la recherche de son homme. Debout aux côtés d’une jeune femme. Logan pensait l’avoir localisé. Elle enfonça sa main dans une poche de la robe, prête à saisir son badge et s’introduire auprès des mariés et de leur entourage quand elle pensa au fait qu’elle détruirait sa couverture si elle le faisait. Il était bien trop tôt pour être déjà étiquetée comme l’agent du Fédéral… Elle pourrait toujours s’introduire et prétexter devoir parler de la suite nuptiale… « Hey! Tu es bien la nouvelle femme à tout faire de l’hôtel, non ? » Logan sentit une main entourer son poignet et elle se retourna pour se trouver face-à-face à une dame d’une cinquantaine d’années, vêtue d’une robe similaire à la sienne. Elle hocha la tête alors que la femme lâcha son poignet. « Un des bagagistes manque à l’appel, on a besoin d’un coup de main pour emporter les valises dans les chambres. » Logan voulu protester, mais la femme lui ordonna d’y aller et tourna les talons. Elle tourna la tête et vit son homme en pleine discussion, installé à la table, lui faisant toujours dos. En faisant vite, elle reviendrait avant même qu’ils ne changent de sujet... Espérait-elle.
Devant les lots de stationnements de l’hôtel, Logan attendait avec un chariot vide, comme les autres bagagistes. Les habitants de l’île qui avait été embauché pour l’occasion du mariage pour effectuer la navette de la marina à l’hôtel ne tarderaient pas à arriver. Quelques minutes plus tard, ils étaient là. Se promenant entre les véhicules pour rejoindre la navette, Logan sursauta et stoppa net. F.B.I. Un véhicule utilitaire noir, similaires à ceux qu’avaient les agents. Elle laissa le chariot entre deux voitures et s’accroupit avant de se diriger jusqu’au camion. Le lettrage avait l’air authentique. Son supérieur ne l’avait pas encore rappelée avec l’information concernant la présence d’un autre agent sur l’île. Peut-être que c’était vrai. Peut-être qu’elle divaguait. Que l’homme qu’elle avait vu était bel et bien un agent et non le seul suspect qu’elle avait vu jusqu’à maintenant pour être Batman. Elle fit le tour du véhicule aux fenêtres teintées et essaya chacune des poignées. Toutes barrées. S’accroupissant à nouveau, Logan saisit deux bobby pins qui retenaient quelques mèches rebelles loin de son visage. Elle en crochera un à un angle de quatre-vingt-dix degrés et ouvrit la seconde. Elle enfonça les barrettes dans la serrure du véhicule et agit rapidement. Pas le genre de truc qu’on enseigne aux futurs agents du FBI, mais le genre de trucs qu’on apprend lorsqu’on est une maladroite qui oublie ses clés dans la voiture. Après quelques minutes, elle entendit un déclic. Elle avait réussi. Elle ouvrit la porte du passager et se glissa à l’intérieur. Une odeur familière était empreigne dans l’habitacle. Déconcentrée par son activité téméraire, Logan ne s’en souciait pas réellement. Elle remarqua le moniteur relié aux écrans de l’hôtel. Elle ouvrit le coffre à gants à la recherche d’une pièce d’identité ou de papiers d’identifications. Rien. Elle se glissa à l’arrière du véhicule et fouilla entre les sièges, dans les poches à l’arrière des sièges de l’avant. Rien encore. Logan sortit du véhicule et se rendit à l’arrière. Elle recommença le même procédé avec ses bobby pins et déverrouilla la porte du coffre arrière. Elle n’entendait rien, à l’exception des battements accélérés de son cœur. Elle n’entendit pas non plus les bruits de pas qui s’approchaient d’elle alors qu’elle fouillait dans les divers tiroirs et compartiments. Complètement submergées par la panoplie d’accessoires de déguisement professionnels.
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