LOGAN Ϟ drop your guns (terminée)

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« you've done nothing at all to make me love you less, so come back when you can » - Barcelona

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : Une jolie fille avec un nom pour garçons qui ne manque pas de surprendre tout ceux qui s’attendaient à entendre une voix grave et masculine à l’autre bout du fil après qu’une sympathique réceptionniste leur ait annoncé qu’on les mettait en contact avec Logan Dunlyn. Logan avait passé son enfance à maudire son prénom. Malgré qu’il soit considéré comme unisexe, la majorité des enseignants qui avait eut la volubile fillette dans leur classe ne semblait pas au courant qu’il ne s’agissait pas uniquement d’un prénom pour garçons. Elle voulait qu’on l’appelle par son deuxième prénom, Mila, jusqu’à ce que ses parents lui racontèrent l’histoire qui se cachait derrière son prénom. Madame et Monsieur Dunlyn s’étaient préparés à l’arrivé de leur premier enfant six ans avant la naissance de leur fille. Ils attendaient un petit garçon qu’ils avaient prévu d’appeler Logan. Seulement, ils ignoraient à cet époque que Madame était considérée comme infertile et que le seul fait qu’elle tomba enceinte sans qu’ils rencontrent de problème fut un exploit. La grossesse fut interrompue après le premier trimestre de gestation. Afin de sauver sa femme d’une dépression certaine, Monsieur Dunlyn lui proposa de réessayer sans plus attendre. Cette fois, aidés de médecins et de dosage d’hormones, ils mirent six ans avant de mener leur grossesse à terme. Ayant peur de trop prévoir l’arrivée du bébé et de se porter malchance, les Dunlyn décidèrent de ne pas demander le sexe de l’enfant. Ils ne prévoyaient d’ailleurs jamais de prénom non plus. Ils ne voulaient pas s’attacher à un enfant qu’ils n’étaient pas certains d’avoir. Ils choisiraient le prénom lorsqu’ils tiendraient leur petite merveille dans leurs bras. Enfin, lorsque leur souhait le plus cher se concrétisa, qu’ils avaient mis au monde un enfant. Ils ne purent trouver un autre nom que Logan, le tout premier prénom auquel ils avaient accroché. Depuis cette histoire, Logan affectionne son nom et ne s’arrête plus aux remarques des autres.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : C’est durant une fête entre amis à l’occasion de l’Halloween que Logan a vu le jour. Ses parents étaient chez un couple d’amis en cette soirée du 31 octobre d’il y a de cela vingt-sept ans – donc en 1983. Ironiquement, Madame Dunlyn était déguisée en infirmière et elle a terminé la soirée à l’hôpital. Logan est née dans un hôpital de Lafayette, le centre culturel francophone de l’état de la Louisiane aux États-Unis. Elle n’y a vécu que durant les cinq premières années de sa vie, jusqu’à ce qu’un poste de chef de caserne ne s’ouvre à Washington D.C pour lequel son père, pompier, décida de postuler. C’est ainsi que ses parents et elle quittèrent le bayou louisianais pour s’installer dans le District de Columbia – qu’elle considère comme son chez soi, son hometown. Sa mère étant coiffeuse et son père pompier, ils vivaient bien. Ils ne manquaient de rien, mais n’étaient pas non plus de ces gens qui roulent sur l’or.
ORIGINES : Si on remonte dans l’arbre généalogique de Logan, on peut lui découvrir des ancêtres irlandais et aussi quelques canadiens francophones, de l’Acadie et du Québec qui sont venus s’établir en Louisiane. Malgré qu’elle soit née à Lafayette, Logan ne voit pas réellement sa ville natale comme une grande inspiration. Elle n’y a pas vécu très longtemps et n’y est retourné que pour quelques jours lorsqu’elle était adolescente pour l’enterrement de sa grand-mère. Elle a toutefois essayé d’apprendre le français et fut un moment où elle se débrouillait plus bien, mais faute de pratiquer la langue de Molière assez souvent, elle perdit la main et préfère ne pas le parler de peur d’être trop ridicule.
SITUATION/EMPLOI : Elle a l’impression que son emploi affecte directement son statut civil. Comment avoir une vie amoureuse quand on a un emploi qui nous rend à moitié fou et paranoïaque. Son emploi d’agent au FBI lui requiert évidemment de longues heures de travail par jour. Plus souvent qu’à leur tour, ils doivent restés au bureau pour faire des heures supplémentaires à éplucher chaque lignes de chacune des centaines de feuilles qui composent des dossiers jusqu’à ce qu’ils assemblent les pièces du puzzle. Ils ne peuvent mettre leur cerveau en veille. Lorsqu’elle coupe les légumes qu’elle met dans sa soupe, Logan repasse chaque détail relevé sur la scène du dernier vol de Batman. Elle essaie d’établir des connexions entre les éléments afin de trouver un indice – n’importe lequel – sur le criminel qui l’obsède. Il se moque d’elle et de son équipe. Il se joue d’eux et les tourne en dérision. Chaque carte qu’il a laissée lui aura retiré une heure de sommeil par nuit. Quand allait-il refaire une apparition? Qu’allait-il voler? Quand allait-il enfin faire l’erreur qui leur permettrait de le coincer? Qui était-il? Et elle pouvait lever les yeux vers le corps inerte à ses côtés. Celui de son fiancé – aujourd’hui ex-fiancé – Rochel qui dormait paisiblement, ignorant qu’elle n’arrivait plus à trouver les bras de Morphée depuis des mois. Comment avec un emploi pareil peut-on espérer trouver quelqu’un? Logan croyait y être parvenue. Enfin, elle le croit toujours – contrairement à son entourage. Rochel est porté disparu. Si ses collègues croient qu’il l’a simplement quittée de façon lâche et cruelle, Logan, elle, croit plutôt qu’il est disparu. Elle ne peut pas se retirer de la tête l’idée que Batman ait pu faire du mal à la personne à qui elle tient le plus afin de jouer avec elle, de s’infiltrer encore plus profondément dans sa tête.
GROUPE : Logan fait partie de ceux qu’on considère être des outsiders. Non seulement elle n’habite pas l’île, mais elle ne connaissait pas même son existence il y a de ça quelques semaines. Elle ne fut pas réellement surprise de ne pas la connaître lorsqu’on lui décrit l’endroit comme une pittoresque île boudée par les habitants de villes près, comme Seattle, à l’exception de quelques rarissimes courageux qui voulaient se distancer de la grande ville pour une retraite calme à tranquille dans un milieu pratiquement coupé de la civilisation.
TRAITS DE CARACTÈRE : Ce qui fait la beauté de l’être humain est sans doute sa complexité. L’amalgame de différentes facettes qui s’opposent, se complètent et se contredisent. Ce tout qui forme une personnalité et un caractère unique. Et même s’il serait difficile de présenter exhaustivement une personne en si peu de mots, puisqu’on évolue sans cesse, on change, il faut tout de même savoir que Logan est une personne très acharnée. Elle ne quittera pas son bureau avant d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait – ou, si elle le quitte, ce sera parce qu’elle se fait chasser par l’homme de l’entretient qui devait absolument cirer le plancher ou parce qu’elle ne pourra plus se concentrer sur rien tellement son crâne est bourré de chiffres et de noms, que ses yeux lui brûlent, que sa vision est floue et qu’elle menace de s’endormir à tout moment. Évidemment, elle est très dévouée et passionée pour effectuer le travail qu’elle fait et endurer ces conditions. Aussi, particulièrement orgeuilleuse, Logan a du mal à avouer ses torts et, surtout, à se faire battre. C’est sans doute pourquoi elle l’énigme autour de ce Batman la préoccupe tant depuis le début. Elle ne peut pas résoudre le puzzle, pas encore, et ça l’obsède, elle refuse de s’avouer vaincue. Même s’il est difficile de la faire décrocher du boulot, lorsqu’on y parvient, on découvre une jeune femme très dynamique et énergique. Elle peut déplacer de l’air comme si elle était deux ou trois! On note aussi assez rapidement son côté joueur et immature. Joueuse de tours, elle exprime plus souvent son affection par des farces et des piques malicieuses que par des mots doux et des tendresses. Par contre, très sensible, elle est facilement atteignable et son orgeuille l’aide souvent à contrôler ses émotions et à rester de marbes, refusant de se montrer faible devant d’autres. Ayant gardé son cœur d’enfant, Logan est facilement impressionnée et montre un intérêt envers même les plus simples des petites choses de la vie courante. C’est aussi pour cela qu’elle aimait tant Rochel. Il savait lui faire découvrir ces choses qui le passionnaient, de l’histoire aux écrits de grands comme Oscar Wilde. Parce qu’elle se montre très disciplinée lorsqu’il s’agit de son travail, on pourrait croire qu’elle est sévère et droite dans le quotidien, mais lorsqu’elle n’est pas tracassée par des cas difficiles, Logan est très désinvolte et c’est une grande bavarde.

▷ loaded gun
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? Venant d’une grande ville, soit Washington DC, située à la limite du Maryland et de la Virginie, de se retrouver sur une île aussi petite lui est très étrange. Si pour certains venir se cloîtrer dans ce genre d’endroit restreint et peu peuplé représente un retour aux sources et une façon de décompresser, il n’en est pas de même pour Logan. D’abord elle a dû voler toute la journée pour traverser tout le pays, de Washington à Seattle. Sans compter les nombreuses escales et les zones de turbulences. Cependant, à l’arrivée du traversier à la marina de l’île, Logan n’a pu s’empêcher d’avoir le souffle coupé par la vue. Toute la végétation, la verdure et l’odeur de la mer lui offrait un dépaysement total de la vue habituelle qu’elle obtenait de son bureau au FBI où elle passait la majeure partie de ses journées. Si elle y était pour une raison autre que ce qui l’y emmenait – soit le criminel qui lui compliquait la vie depuis trop longtemps déjà, Batman – elle aurait pu trouver l’île attachante.
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Comme le mariage semble être la seule chose qui se passe présentement sur l’île, nous ne pouvons que supposer que Batman y ait été convié. Que serait-il venu faire d’autre dans ce coin perdu? Se pourrait-il que le voleur soit le marié? Il pourrait l’être, oui. Tout comme il pourrait être le garçon d’honneur ou n’importe lequel des nombreux invités. C’est pourquoi Logan a usé de sa plaque d’agente du FBI pour s’obtenir un emploi dans l’hôtel en guise de couverture. Elle pourrait ainsi garder un œil attentif sur les invités et sur l’action qui se déroulerait au sein de l’hôtel. La seule fois qu’elle a vu directement les mariés, ils étaient pressés et revenaient d’un match de tennis. Elle les a brièvement vus et n’a pas pu tirer de nombreuses conclusions.
ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Lorsqu’elle a reçu cet appel d’un agent de sécurité de Seattle qui travaillait à la marina lui disant qu’il avait trouvé une de ces fameuses cartes blanches avec dessus simplement l’ombre d’une chauve-souris, la signature de Batman, Logan s’était empressée de vérifier la pertinence de la source. L’homme avait trouvé la carte piétinée, probablement tombée par accident, sur le plancher du ferry qui menait à l’île. Son équipe n’avait eut d’autre choix que de divulguer quelques informations sur leur criminel afin d’élargir leur réseau de recherches. Batman n’avait pas agit depuis longtemps. Trop longtemps. Son fiancé était toujours porté disparu et il n’y avait aucune trace de lui nulle part – et pourtant Logan ne pouvait effacer de son esprit l’impression que Batman avait quelque chose à voir avec la disparition de Rochel. Elle n’avait pas la moindre idée d’à quel point elle pouvait avoir raison… - Avant de prendre le premier avion en direction de Seattle, Logan fit quelques recherches, de peur de se diriger droit dans la gueule du loup, en allant sur cette île, Harper’s Island. Elle y trouva les dossiers sur les huit meurtres, sur la « Boucherie de Harper’s Island » et aussi quelques informations sur Matheo Talbot, le présumé coupable, qui avait réussi à disparaître et à échapper au Shérif et ses troupes. Logan réalisa rapidement que, dans des petits endroits comme ceux-là, les gens parlent énormément et les rumeurs se répandent comme une trainée de poudre. Avant même sa première nuit sur l’île, elle avait triplé ses renseignements sur le passé de l’île, mais sans jamais rien trouver qui ne puisse l’aider à retracer celui qu’elle cherchait.
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? Logan a utilisé le suicide de cette jeune femme, Paige Hampfield, pour couvrir la véritable raison de sa présence sur l’île. Elle n’avait pas encore franchit le cap de l’île qu’il n’était question que du fameux mariage qui aurait bientôt lieu. Apparemment, elle était la seule passagère du traversier qui ne s’y trouvait pas pour le mariage. Croyant que Logan était également une invitée, on lui offrit champagne et bons nombres de ragots et tout ça servit sur un plateau d’argent. Elle avait plus de détails sur le lourd passé morbide de l’île à bord du ferry qui les transportaient de Seattle sur l’Harper’s Island que ce qu’elle avait trouvé dans les registres informatiques du FBI lorsqu’une source lui indiqua que Batman était partie en direction de cette île. Lors de son arrivée sur l’île, elle se rendit à l’hôtel où elle logerait le temps de son séjour d’affaires et c’est à cet instant qu’elle se servit de la mort de Paige pour se couvrir. A quoi bon inquiéter les habitants et visiteurs de l’île avec la présence d’un voleur recherché par le FBI quand elle-même n’avait aucune idée de comment débuter ses recherches. Eh puis, elle évitait que la rumeur de sa présence se rende jusqu’aux oreilles du recherché.
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? Sa plus grande phobie serait sans doute celle de perdre l’amour de sa vie, Rochel. Enfin, malgré que certains de ses collègues pensent qu’elle refuse simplement de voir la vérité en face soit que son fiancé l’a tout simplement larguée sans avoir le courage de le lui annoncer – après tout, Logan pouvait mettre pratiquement n’importe qui au tapis et elle savait se servir d’une arme à feu, il y a quelque chose d’un tantinet inquiétant à l’idée de lui briser le cœur et de s’attirer ses foudres. Mais Logan refuse de croire en cette hypothèse. Rochel et elle étaient heureux, amoureux… Il n’aurait pas pu la quitter comme ça sans lui donner une raison, sans lui dire au revoir… Sa plus grande phobie serait d’apprendre qu’à cause d’elle, de son métier, de Batman, que Rochel souffre ou soit tenu en captivité quelque part.

Spoiler:

▷ angry voices inside
« Chéri, je suis rentrée. » Chaque soir où elle rentrait tard suite à des heures supplémentaires au bureau, elle disait ces quelques mots en refermant la porte de leur appartement derrière elle. Elle posait ensuite ses clés de voiture dans le petit bol décoratif posté à côté de la de la porte d’entrée et s’empressait de déboutonner un bouton ou deux de sa chemise et de relâcher l’emprise de son chignon trop serré qui lui tirait les cheveux à longueur de journée alors qu’elle allait rejoindre son fiancé en suivant sa voix pour la guider. Mais il n’avait pas répondu. Logan sourit, supposant que Rochel avait dû s’assoupir devant un de ses documentaires qu’il aimant tant. Elle retira ses escarpins et s’engouffra dans le couloir qui menait à leur salon en retirant ses pendants d’oreilles. « Rochel ? » Elle annonça son arrivée avant de pénétrer dans le salon. Vide. La pièce était impeccable, comme elle l’avait laissé le matin. Comme si son fiancé n’y avait pas mis les pieds. Fronçant les sourcils, elle saisit son téléphone portable, s’attendant à y trouver un appel manqué qui lui dirait où se trouve son bien-aimé. Rien non plus. Après un tour rapide de leur petit appartement, leur nid d’amour, elle se laissa tomber au bout de leur lit. Logan devait se forcer pour ne pas paniquer. Son métier qui l’exposait à toutes sortes de situation cauchemardesques la rendait probablement plus inquiète qu’elle ne devrait l’être. Bien qu’il ne fût pas dans les habitudes de son fiancé de disparaître de la sorte, il était un adulte et responsable… Il pouvait être allé chercher du lait à l’épicerie et serait de retour d’ici deux minutes et elle se sentirait incroyablement stupide d’avoir paniquée de la sorte. Pourtant cette drôle de sensation, de présentiment, comme un serrement au cœur, ne voulait pas se calmer, se dissiper. Cette nuit là, elle dormit seule. Enfin, elle ne trouva pas sommeil de la nuit. Il en fût de même pour le jour suivant ainsi que les autres à venir. Rochel ne refit jamais surface.

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« Logan, Mayers veut te voir dans son bureau. » Elle leva les yeux des photos prises sur la dernière scène de vol signée Batman et vit son patron, cloîtré dans son bureau aux murs de verre, lui faire signer de venir. Elle referma la porte derrière son passage et fit un léger signe de tête à son patron. « Dunlyn. Je viens de recevoir un appel du responsable des communications. Apparemment, un des membres de mon équipe aurait demandé qu’on faxe cet avis de recherche dans tous les postes de police de la région… » Il tenait le document officiel des avis de recherches de disparus du FBI dans ses mains. Celui que Logan avait rempli la veille, désespérée. Elle baissa les yeux après avoir soutenu le regard furieux de son patron. Elle balançait son poids sur une jambe puis sur l’autre, et se mordillait la lèvre. Elle devait avoir l’air d’une enfant de cinq ans qu’on réprimandait pour avoir joué dans les produits de beauté de sa mère. Son patron lâcha la feuille et s’en suivit un long soupire. La feuille tomba sur le bureau camouflé sous des piles de dossiers. « Écoute, Logan… Je comprends ce que tu vis. Je t’assure… Quand ma femme m’a quitté, je -- » Il s’était levé et s’était installé contre le coin de son bureau, devant Logan. « Je vous dis qu’il ne m’a pas simplement quittée. » Elle aurait aimé garder son calme, mais à ce moment là, elle comprit qu’elle craquait. Sa voix était inégale, son intonation dégageait de l’empressement, de la détresse. Un silence incomfortable et tendu s’installa entre eux. Seuls les ongles de l’agent Mayers sur sa nuque pouvaient être entendus. Il se racla la gorge légèrement avant de se pencher au-dessus de son bureau, à la recherche de quelque chose. Il se redressa et tendit une petite carte d’affaires à sa subalterne. Elle la saisit avec hésitation, appréandant une nouvelle carte de Batman. « Mais … qu’est-ce que ? » Balbuna-t-elle. La carte d’affaire d’un psychologue, voilà ce qu’elle tenait. « Vous vous foutez de ma gueule ? » Elle serra les points sans se soucier du morceau de carton qui se faisait tordre dans sa poigne. « Je sais ce que tu penses… J’étais sceptique aussi. Mais, crois-moi, elle fait des merveilles! » Il lui offrit un sourire qui se voulait rassurant. Ce n’était pas le cas. Logan pouvait sentir son corps entier secoué par la rage qui l’habitait. « Je n’ai pas besoin de voir un psy. J’ai besoin qu’on envoie ce putain de papier dans tous les commisseriats de la région. Une personne est portée disparue. C’est la procédure à suivre. Point final. » Elle articulât bien chaque syllabes, la mâchoire serrée, comme ses poings. Son patron avança vers elle et posa une main d’un geste compatissant sur son épaule. « Tu sais l’épuisement professionnel c’est plus fréquent qu’on le pense… Il n’y a pas de honte à avoir, Logan. Ça peut arriver à tout le monde. » D’un geste brusque, Logan dégagea son épaule de son emprise et avança vers son bureau pour reprendre le formulaire qu’elle attrapa d’un autre geste brusque qui fit tomber un dossier provocant une légère pluie de feuilles blanches. Sans un mot ni un regard vers son patron, elle quitta son bureau et ferma la porte derrière elle. Toutes les têtes retournèrent rapidement à leurs dossiers ou leur écran d’ordinateur, faisant mine de ne pas avoir eu connaissance de la scène. Il ne faut jamais prendre le bonheur pour acquis. Il peut être là, vous collez à la peau durant un certain temps, mais il peut vous quitter à n’importe quel moment.

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« Pourquoi est-ce que Batman serait venu sur cette île? C’est au beau milieu de nulle part. Il ne doit pas y avoir bien des œuvres d’art authentiques à dérober… » Logan pouvait détecter l’agacement dans la voix de son supérieur. Elle leva son épaule afin de coincer son téléphone contre son épaule et sa joue, se libérant les mains pour retirer ses vêtements de sa valise et les déposer dans l’armoire mise à sa disposition dans la chambre de l’hôtel qui accueillait les futurs mariés et leurs invités. « La seule raison apparente serait le mariage. Tout le monde n’a que ça aux lèvres. » Logan entendit son patron marmonner des mots qu’elle n’arrivait pas à comprendre, mais elle se doutait qu’il se plaignait à lui-même de l’avancement de cette enquête qui commençait à les mettre tous à bout de nerfs et à leur tenir leur réputation. Ils n’avaient absolument rien sur ce Batman. Tout ce qu’ils avaient c’était ses maudites cartes qu’il laissait sur le lieu de ses vols. « Je sais qu’on n’a rien qui puisse nous assurer que nous sommes sur les bonnes pistes, mais nous n’avons pas le choix de les suivre. Nous n’avons absolument rien. Et même si la venue de Batman à Harper’s Island est étonnante, on doit avouer qu’il a vraisemblablement quitté Washington. Et si c’était une diversion de sa part eh bien comme je suis seule ici, vous êtes suffisamment pour le surprendre et essayer de l’avoir. Faites-moi confiance un peu. » Aucune réponse à l’autre bout du fil. Logan pensa pendant une fraction de seconde que son patron avait raccroché, mais elle l’entendit finalement pousser un long soupire. La plupart de ses collègues la remettait sérieusement en doute en ce moment, croyant tous qu’elle devenait obsédée par ce Batman, croyant qu’il pouvait avoir quelque chose à faire avec la disparition de son fiancé – sans jamais douter une seule seconde qu’ils puissent être la même personne. « Vous n’avez pas vraiment d’autre choix de toute façon. Je vous rappellerai demain afin de vous faire part du développement de mon enquête. » Elle coupa la communication et jeta son cellulaire qui atterrît sur l’un des oreillers du lit double avant de se laisser elle-même tomber dessus.

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Ses escarpins claquait contre le plancher de bois et résonnait dans la grande salle qui formait la réception. Hormis quelques rires lointains, aucun indice ne pouvait laisser croire qu’elle n’était pas seule au rez-de-chaussée. Logan avança d’un pas assuré jusqu’au bureau de la réception et, annoncée par le claquement de ses chaussures, elle trouva l’employé, un homme, vêtu d’un complet et d’un sourire forcé. « Bonjour Mademoiselle. Si vous cherchez le cocktail, il est à l’arrière du domaine. » Son ton se voulait poli, mais Logan pouvait y détecter toute sa fatigue et même de l’agacement – sans doute causé par un nombre inhabituellement élevé de clients – alors qu’il pointait vers l’arrière. « Merci, mais je suis venue pour obtenir un emploi. » Elle baissa la tête légèrement afin de regarder l’homme par-dessus ses lunettes rectangulaires qui donnait à son visage une allure plus sérieuse et sévère que ses traits rieurs naturels. « Eh bien, voyez-vous, notre équipe est complète et nous ne sommes pas à la recherche de nouveaux emplo -- » Il cessa de parler quand Logan sortit d’une poche intérieure de son tailleur ajusté sa pièce d’identité et sa plaque du FBI. Il fronça les sourcils et regarda attentivement la carte, comme s’il doutait de son authenticité. « Votre partenaire est déjà venu visiter la chambre… » Ce fut au tour de Logan de froncer les sourcils. Aucun autre agent n’avait été envoyé ici, pas à sa connaissance. On l’aurait avertie si ça avait été le cas. Devant le regard intrigué du réceptionniste, elle étira ses lèvres rouges en un sourire. « Oui, c’est exact. Mon partenaire est venu visiter la chambre, mais je viens pour une couverture. » Après une légère hésitation accompagnée d’une grimace, l’homme s’éloigna de son bureau et fit signe à l’agente de le suivre. Après avoir récupéré quelques uniformes différents autant celui des serveuses que celui des femmes de chambre, elle retraversa le grand hall avec le même claquement singulier de ses escarpins sur le parquet. A quelques mètres de sa chambre, Logan plongea sa main dans son veston et signala le numéro du bureau de son équipe à Washington. Si un autre agent du FBI était présent sur les lieux, quelque chose ne tournait pas rond et si c’était quelqu’un qui voulait se faire passer pour un agent, il y avait quelque chose d’encore plus inquiétant qui se déroulait.

Officiellement bienvenue
Encore une fois merci de l'avoir prise & j'ai vraiment hate de voir ta fiche!

Je suis fan du début de ta fiche ça promet pour la suite

Hate de le lire alors, car vraiment, je suis totalement fan
*vivement les rps mouhaha xD*

C'est suuper !!! Encore merci de l'avoir choisi!
& pour moi, c'est tout bon! ^^