THERE IS SOMETHING ROTTEN IN THIS KINGDOM. ϟ terminée.

@LAWYERUPASSHOLE ON TUMBLR.

méfions-nous de l'eau qui dort.

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : Blavatsky, Marloes. Un nom d'origine polonaise, rappelant que ses ancêtres sont arrivés de leur lointaine terre européenne il y a des années de ça. Quand à Marloes, référence à Philip Marlowe, le détective des années trente, que son grand-père alors gamin, lisait des étoiles plein les yeux. Il faut préciser que jusqu'à ses treize ans, Marloes était un Savage. Suite au départ de son père, il a repris le nom de sa mère.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : Marloes est né le huit mai mille neuf cent-soixante dix-neuf sur Harper's Island. Il a trente-deux ans.
ORIGINES : Marloes se définit comme américain, tout simplement. Il a de lointaines origines polonaises, par sa mère. Quand à son père, il pourrait très bien mexicain, esquimau ou vietnamien que Marloes n'y prêterait pas plus d'attention.
SITUATION/EMPLOI : Marloes est un célibataire volage qui papillonne aussi bien chez les femmes que chez les hommes, car de toutes façons, il n'a pas le temps pour s'attacher à qui que ce soit avec son métier. Monsieur est romancier, et ex-inspecteur de police.
GROUPE : Locals.
TRAITS DE CARACTÈRE : Curieux, perspicace, imaginatif, ouvert, caustique, dragueur, drôle, vif, réticent à s'engager, cérébral, surprenant, totalement imprévisible, colérique, violent, orageux, lunatique, a du cran, je-m'en-foutiste, (très) téméraire, jaloux.

▷ loaded gun
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? Marloes est né sur l'île. En vérité, il n'a fait que naviguer entre elle et le continent, et finalement, il y est revenu. Malgré les évènements peu heureux de son enfance, il se sent attaché à Harper's Island et retrouve dès qu'il en foule le sol humide, un sentiment surprenant d'appartenance et de répulsion, comme si revenir ici le plongeant dans un abyme d'incertitudes qu'il aurait voulu éviter. Pourquoi revenir ici alors que la simple vue des bois et des chemins qui lézardent l'île suffisent à lui lacérer le coeur ? Sans doute un désir masochiste d'affronter ses peurs enfantines. Et d'y trouver la clé du paradis perdu. ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? La réponse sera beaucoup plus nette : Marloes n'a pas de lien, ou très peu, avec le couple de futurs mariés. Bien sûr, il est au courant, on ne parle que de ça sur l'île - enfin, de ça et des meurtres - mais il ne connaît pas vraiment les deux tourtereaux. Il s'intéresse bien aux évènements morbides qui se sont déroulés sur l'île, et c'est savoir que la première femme du marié a été assassinée sept ans plutôt qui aiguise l'attention de Marloes sur ce mariage. ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Evidemment. C'est sa soeur qui l'avait appelé, folle de panique, terrifiée, lui racontant que des cadavres avaient été retrouvées d'un bout à l'autre de l'île. En apprenant la tragique nouvelle, Marloes avait aussitôt pris le ferry pour essayer de comprendre ce qui s'était passé, mais le tueur présumé s'était déjà évaporé et il ne restait que les larmes, la douleur et la colère. QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? Marloes mentirait en disant qu'il n'en pense rien. C'est suspect. Très suspect, même. Il l'a aperçu quelques fois, après tout, les noms et les visages circulent très vite ici, c'était un beau brin de fille, l'air sûr d'elle, qu'est-ce qui aurait bien pu motiver une femme comme elle à mettre fin à ses jours ? Le désir de gâcher le mariage de son amie ? Ca paraît un peu faible, et si Marloes ne tenait pas autant à sa main droite, il la mettrait à couper que ce suicide est un peu trop malvenu pour en être un. QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? Marloes n’est pas sujet à une quelconque phobie. Mais comme tout le monde, il a une peur. Une peur profonde, irrationnelle, qui suscite cauchemars et angoisses. Cette peur, c’est son père. Ou plutôt, la figure du père, qui renvoie à l’autorité, la famille. Il est hanté par l’idée de reproduire les mêmes gestes, d’être habité par la même fureur qui le pousserait à faire du mal aux gens qu’il aime. C’est pourquoi il évite, consciemment ou pas, les longues relations, et tout ce qui peut s’apparenter à l’idée de famille ou de couple.

« Marloes, arrête, on va nous voir … » L’action prend place à Seattle. Il est tard, juste assez pour que la nuit soit d’un bleu glacé. Ils sont en planque depuis des heures, et voilà des heures que Marloes imagine le corps de Max Kasabian sans cette chemise ridiculement serrée. Max, quand à lui, a fait de son mieux pour ignorer les regards insistants de son compagnon. Mais peut-il encore dire non ? Il lui a déjà dit oui tellement de fois. Du moins, c’est ce que pense Marloes. Alors, doucement, il approche sa main du genou de Max, fait semblant de réfléchir, puis remonte sur la cuisse, sourit comme un gamin en sentant son amant se crisper, venir chercher sa main … et la repousser. « Marloes, faut que je te demande quelque chose. » L’inspecteur stoppe tout mouvement et pose un regard interrogateur sur son amant. Il n’aime pas ce ton inquiet. Kasabian n’est pas comme ça. « Tu m’aimes ? » Marloes sent un poids tomber dans son ventre. Il n’a pas le temps d’être surpris, car la panique le gagne déjà. Kasabian continue, d’une voix qui ne ressemble pas à celle que Marloes connaît. Cette voix-là est saccadée, tremblante, fragile. Rien à voir avec Kasabian. « Il faut que je sache. Avant de foutre ma vie en l’air pour toi, j’ai besoin de savoir si ça vaut le coup. » Marloes est sous le choc. Jamais il n’avait pensé à l’éventualité de cette discussion. Kasabian le met face à ses propres contradictions. Son compagnon attend, mais le silence qui s’étire lui fait comprendre mieux que chacun des mots que son amant aurait pu prononcer. « Okay. » Il ouvre la porte de la voiture, quitte à foutre en l’air leur filature. « Reste là ! » C’est presque un cri, ça lui déchire le cœur. Kasabian se rassoit, mais Marloes peut voir les larmes qui perlent au coin de ses yeux magnifiques. Marloes sent son cœur de salopard égoïste exploser, il ne peut pas supporter ça. « Tout est de ma faute. » murmure-t-il d’une voix atone. A côté de lui, Kasabian retient le flot de larmes et traduit sa peine en sanglots silencieux. « Je vais partir. J’ai plus le droit d’agir avec toi comme je l’ai fait. » Le lendemain, Kasabian ne vient pas au commissariat de quartier de Seattle. Quand à Marloes, il a déposé sur le bureau de son supérieur sa démission. C’est fini la déconnade.

***

Voilà deux ans que Marloes est revenu. Enfin, ça fera deux ans à quatorze heures seize, mais il n'est pas pointilleux sur les règles. Il écrit, puisqu'il n'a que ça à faire. Des idées plein la tête, il noircit le papier pour exerciser les peurs qui le taraudent la nuit, lorsque l'île, baignée d'une lueur irréelle, devient menaçante. Revenir ici n'était peut-être pas une bonne idée. Heureusement, la maison dans laquelle il vivait a été détruite. Jamais plus il ne passe devant cet endroit. Personne ne savait, et peut-être que personne ne sait encore. Après tout, on n'imaginait pas que Jack Savage puisse battre sa femme au point de lui casser des côtes ou de terroriser ses enfants de façon à ce qu'ils ne puissent plus entendre une porte claquer sans sursauter. Puis un jour, Marloes a vu le crâne de sa petite soeur Alice cogner contre le coin de la table. Il a vu son petit corps de fillette de neuf ans s'écraser sur le sol. De ce jour-là, Marloes ne se souvient que de la colère, la rage, la fureur qui éclate au grand jour et qui se déchaîne avec une violence inouïe contre celui qui avait fait de leur enfance un cauchemar. Toujours est-il que Jack n'est jamais revenu. Quelques mois après son départ, il avait envoyé les papiers du divorce. Et ce fut la dernière fois que Marloes avait entendu parler de lui. Reprenant le nom de sa mère, il était temps de commencer une nouvelle vie.

***

Marloes ouvrit les yeux et se redressa brutalement. Un goût amer remplissait sa bouche et il avait le dos trempé de sueur. Mettant quelques secondes à émerger d'un sommeil particulièrement agité, il tenta de calmer les battements de son coeur affolé. Respire, se répétait-il, comme lorsqu'enfant, il tentait de dompter la peur qui le prenait dès qu'il entendait les pas de son père écraser chaque marche de l'escalier. Avec précaution, il se leva et alla jusqu'à la fenêtre d'où il pouvait apercevoir le bois d'Harper's Island. Il sentit un frisson glisser le long de son dos, et se détourna, préférant revenir à la tranquille quiétude de son lit. Depuis ces meurtres, le bois lui apparaissait sous un nouvel angle, morbide, névrotique. Il n'était pas sur l'île à ce moment, mais il se souvenait de l'appel affolé de sa soeur, lui disant qu'elle allait quitter l'île définitivement avec sa fille et faire détruire la maison de leur enfance volée, que c'était le seul moyen de réapprendre à vivre. L'ombre de leur bourreau planerait tant que les murs de cette satanée bicoque seraient debout, avait-elle dit. Marloes avait simplement dit oui. Alice et son bébé étaient venues vivre avec lui pendant quelques temps à Seattle, puis la douce blonde, à la cicatrice encore visible malgré toutes les années s'en était allée vers la Californie. C'était tant mieux pour elle. Marloes poussa un long soupir. La nuit le prenait toujours par surprise et agissait comme un sablir déréglé, qui le ramènerait sans cesse dans les tréfonds angoissants d'une enfance dont il n'arrivait toujours pas à faire le deuil. Et la sourde angoisse qui semblait s'élever des sous-bois d'Harper's Island, depuis que cette fille avait quitté la vie, n'arrangeait rien. Il avait comme un sombre pressentiment ...

▷ underneath
PSEUDO/PRÉNOM : Le nom que tu veux, bébé.
ÂGE, SEXE : Dix-huit ans, seulement si tu paies.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Bazzart.
AVATAR : Hugh jesuissexy Dancy.
COMMENTAIRE : Superbe forum, bravo aux admins. Et même si j'ai préféré inventer mon personnage, bravo pour la création des PV, c'est rare les forums qui en ont maintenant.