PEYTON ♔ « i'm batman! » (over)

« Le bonheur consiste sans doute à jongler efficacement avec les multiples réalités qui nous atteignent. » J.F.S.

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NOM ET PRÉNOM(S) : La première chose que vous devez savoir à propos de cet énergumène, c'est que des noms, il en a porté beaucoup. D'origine irlandaise comme celui qu'il s'est choisi il y a quelques temps : Callaghan à d'autres espagnol, anglais, français. A l'origine, son nom était tout simplement Hume, comme le philosophe américain - ou le type de Lost, tout dépend de vos références. Quant à son prénom n'en parlons pas! John, Will, Matt, Logan, Ezra, Dimitri, Etienne... Si vous êtes une femme enceinte en plein dilemme, venez le voir! Mais à l'origine, ses chers parents ont décidé de le nommer Peyton. Quoi c'est un prénom de fille? Bon, pour l'anecdote, c'est bel et bien le cas et sa petite maman croyait dur comme fer qu'elle en aurait une, alors aucun prénom masculin n'avait été prévu alors sur le moment, ça leur a paru une bonne idée. D'ailleurs, c'est celui-ci qu'il porte 'officiellement' depuis quelques mois déjà. Pour le détail, son second prénom est Sterling, non pas qu'il n'aime pas l'argent - loin de là - mais l'origine en est tout autre, il s'agit du nom du frère autiste de son père, décédé un mois plus tôt. Un hommage. Et parce qu'il a le sens de la mise en scène et un humour assez étrange, il signe ses méfaits 'batman'. Enfin, si vous voulez un bon conseil... ne perdez pas votre temps à le chercher dans l'annuaire!
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : Ce drôle de personnage est né un beau jour de novembre... Bon d'accord, il pleuvait ce jour là mais en même temps, c'était en novembre! Plus exactement, le vingt-six du mois dans la petite ville de Sewardfield dans l'état du Kentucky à l'est des Etats-Unis. Une bourgade tout ce qu'il y a de plus ennuyeuse ou la population bestiaire est bien supérieure à celle des habitants à proprement parlé. Sa mère est arrivée de justesse à l'hôpital. Elle a effectivement bien failli accouché dans leur vieux 4x4. Pas d'enfance rutilante. La classe moyenne, dans une ferme de petite taille avec des parents qualifiés d'honnêtes gens, on peut se demander sans passer par quatre chemins comment une trentaine d'années plus tard, il a atterrit sur Harper Island tel qu'il est aujourd'hui. Bref, pour être plus exact, il a vingt-neuf ans et quelques mois. Il n'est pas pressé d'atteindre les trente, bien que se serait sûrement une bonne excuse pour faire une 'crise' et s'acheter la voiture de collection de ses rêves...
ORIGINES : Pour avoir des origines variées, elles sont variés! Son père est né dans l'aile nord de l'hôpital de Seward et sa mère dans l'aile sud... Et c'est véridique. Mais en remontant un peu plus loin - sur trois ou quatre générations environs - on lui découvre des origines Polonaise et Péruvienne dont il est assez fier - bien qu'il n'ai jamais posé le pieds dans aucun des deux pays. Les Hume sont plutôt pro-américain dans l'ensemble, ils aiment leurs terres et leur petite ville. Ce sont des gens tranquilles, sans histoires et généreux... On peut sérieusement se demander comment Peyton est devenu celui qu'il est aujourd'hui avec comme seul crime connu dans la famille : quelques excès de vitesse et un vol à l'étalage qui s'était révélé ne même pas en être réellement un. Quant à son petit 'personnage', si on le lui demande, il est d'origine irlandaise et ses parents vivent à Dublin dans un luxueux appartement en centre-ville. Enfin, en même temps, il a déjà 'été' duc d'espagne, héritier d'angleterre, membre de la famille de monaco, vous voyez le genre?
SITUATION/EMPLOI : A quoi ressemble la vie de Peyton? A celle d'un Caméléon. Car malgré le sourire idiot qu'il arbore la majorité du temps, il est loin de l'être. Ayant suivi des études de médecine à l'université de Colombia à New York, il a également eu une formation par correspondance en droit et en langues. Malheureusement, il n'est ni devenu médecin ou avocat mais bel et bien criminel. Au départ, il se contentait de petite arnaque avec pour principe de voler les riches pour donner aux pauvres puis il a découvert les belles choses : les oeuvres d'art, les trésors de l'ancien temps, des pièces uniques à la valeur culturelle inestimable et il a sombré. Dans le fond, l'argent en lui-même ne l'intéresse pas plus que cela mais la vraie valeur de ce genre d'objet l'éblouie littéralement. C'est en quelque sorte sa drogue à lui. Sauf qu'à être trop bon, on fini toujours par se faire remarquer et c'est ainsi qu'un certain Monsieur Puggs l'a contacté. Refusant tout d'abord de servir de voleur à la botte d'un mafioso, il s'est rapidement révélé qu'il n'avait en réalité pas le choix. Soit il s'éxécutait, soit sa famille payerait les pots cassés. Or, bien que n'en étant pas si proche que cela, il aime toujours ses parents. Voilà comment en empruntant diverses identités il a commis de nombreux voles pour cet homme que ce soit sur le continent américain ou en europe et en asie sous le surnom de 'batman'. C'est en travaillant sur un projet à Washington D.C. qu'il a rencontré son ex-fiancé qui le crois aujourd'hui 'disparus'. Elle travaille pour le F.B.I. et était chargé de son dossier, aussi cette relation lui fut très utile pour s'en sortir. Seulement n'avait-il pas prévu de tomber amoureux. Elle le croyait traducteur et il était consultent pour les bureaux fédéraux. Mais désormais, c'est sous la couverture d'agent fédéral que vous le connaîtrez...
GROUPE : Le brun fait bien entendu partie des Outsiders et n'avait d'ailleurs jamais mis les pieds sur l'île avant cette fois-ci. Ayant habité dans divers grandes villes, les espaces de verdures de cet endroit le laisse un peu septique bien qu'il soit né en pleine campagne certainement encore aussi perdue que cette petite île. Sa précédente résidence se trouvait être un appartement dans un quartier de classe-moyenne de Washington D.C. - autrement dis, à l'autre bout du pays.
TRAITS DE CARACTÈRE : Passons à la psychologie du personnage, Peyton Hume (Callaghan) est principalement le meilleur manipulateur que vous n'ayez jamais connu. Il vendrait un téléphone à un sourd-muet si on le lui demander, bien qu'il ferait très certainement remarqué que la transaction n'est pas honnête... si on lui propose pas un forfait avec les heures d'appel qui vont avec! Vous l'aurez compris, il possède un véritable charisme dont il se sert pour séduire ses victimes - qu'il s'agisse d'une jeune femme ou d'un client. Accordé à cela qu'il est un menteur professionnel et arrive à faire collaborer des faits et des histoires parfois invraisemblables. Ajoutez à cela une petite dose d'humour souvent bien sarcastique et ironique, pleine de piquant et une intelligence aigu. Capable d'apprendre assez rapidement tout et n'importe quoi, c'est une passion chez lui et un loisir à plein temps de se cultiver. Et très utile dans son métier. En parlant de culture, en dehors de son amour pour les oeuvres d'arts, il est lui-même un artiste en herbe : musicien, il a appris de lui-même à jouer du piano et de la guitare. Il aime également peindre et écrire, même s'il n'a jamais montré ses talents à personne. Philosophe dans l'âme, il lui arrive régulièrement de se poser des questions existentielles ou d'exprimer son point de vue sur ce même genre de choses dans les moments les plus incongrus. Curieux de nature, il n'hésite pas à fourrer son nez un peu partout et cela l'entraîne souvent dans des aventures bien cocasses. Têtu, lorsqu'il a une idée derrière la tête, il est impossible de lui faire changer d'avis. Très appliqué, il apporte grand soin à chaque chose qu'il entreprend. Souvent qualifié de classe, ses costumes de marques sombres et ses chapeaux ne font qu'appuyer le côté mystérieux du voleur.

▷ loaded gun
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? L'île d'Harper Island, est coin pommé parmi tant d'autres pour Peyton. Cela fait des années qu'il ne s'est pas retrouvé à devoir vivre dans un endroit ou les seuls buildings étaient d'étranges cabanes à oiseaux soit disant 'esthétiques'. Ainsi après New York, Moscou, Paris, Rome, Washington, on peut pratiquement penser à un retour aux sources, même s'il n'a jamais posé le pied là bas avant cette fois-ci. Et pour cause, plus il évolue dans cette nature, plus il s'interroge sur la tournure qu'à pris sa petite existence. Il y a quelque chose de plus d'après lui et malgré que certaines choses comme les boîtes de strip-teases et les musées lui manquent sérieusement, il ne peut s'empêcher de se sentir bien, à l'écart du reste du pays. Bien sûr, s'il est sur cette île, c'est bien pour son travail à l'origine aussi le petit paradis n'est qu'une belle illusion. Néanmoins, plus il en apprends au sujet d'H.I., plus il repousse le moment de s'occuper de sa petite affaire, se faire passer pour un agent du f.b.i devenant de plus en plus intéressant et sa curiosité naturelle reprend le dessus. Mais dans le fond, c'est surtout que pour une fois, il peut être le 'gentil', le 'héros' et cette sensation lui plait bien plus qu'il ne voudra jamais l'admettre.
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Ses relations avec les futurs mariés? Il serait bien déplacé d'en exposer les détails à la face du monde! On peut dire qu'ils ne s'ennuient pas... Nan, sérieusement, il ne les connaît pas vraiment et d'ailleurs, il a du jouer de tout son talent pour parvenir à se faire inviter 'au mariage du siècle'. Pour le peu qu'il a déjà croisé les deux tourtereaux, il tenterait volontiers de séduire la jeune femme. Il la trouve très agréable et pour une demoiselle qui organise un énorme mariage, elle n'a pas l'air folle ou hystérique, ce qui est un bon point assez rare. Quant au marié, il réserve son avis pour le moment, n'en ayant pas assez vu pour juger. Quand il les regarde tous les deux, il ne peut s'empêcher de sentir une pointe de jalousie cependant, son plus grand regret sera toujours de ne pas avoir pu épouser sa propre fiancée et d'avoir du l'abandonner quelques mois plus tôt. La seule chose que sa vie de liberté ne lui permet pas et ne lui permettra jamais d'avoir.
ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Les huit meurtres d'Harper's Island. Et comment qu'il est au courant! Cette histoire, il n'en apprend jamais assez à son sujet. Car les rapports officiels c'est bien, mais les potins et les histoires des habitants, c'est le jackpot! S'il trouve la mort de ces pauvres victimes tragique, il ne peut s'empêcher de penser que les autorités ont abandonnés les enquêtes bien trop vite. Des détails manquent pour obtenir un puzzle complet et particulièrement, la question principale : qu'est devenu le meurtrier? S'il y a une chose qu'il aime par dessus tout, ce sont ce genre d'histoire obscure et pour lui, c'est un nouveau mystère à résoudre, un loisir comme il les aime. Pas qu'il est un intérêt tout particulier pour les drames, mais l'Histoire avec un grand H vaut parfois mieux que certains best-sellers pour lui. S'il avait un vétéran de la seconde guerre mondiale sous les yeux, il l'interrogerait. Là, c'est pareil, sauf que le vétéran se transforme en femme au foyer ou en postier.
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? Quel gâchis! Une si jolie femme... Mais une excellente couverture également. C'est 'grâce' à elle qu'il se retrouve à jouer les agents du f.b.i. et qu'il peut accéder à tous les recoins de l'île sans éveiller de soupçons outre mesure. Certes, certains n'aiment pas les fouineurs, mais sa plaque règle les choses rapidement la majorité du temps. Quant à l'affaire en elle-même, il la trouve passionnante - presque autant que l'histoire des meurtres. Comment une jeune femme qui avait tout pour elle à part un amour disproportionné pour l'argent a pu se pendre à quelque temps d'un mariage auquel elle était conviée dans sa chambre d'hôtel après avoir pris soin de tenir son journal et d'en arracher deux pages? Sérieusement? Et en parlant du journal, ou sont donc les deux pages arrachaient? Elle les a mangé? En tout cas, les légistes n'en ont pas parlés. Certains éléments manquent à l'appel et malgré que son poste ne soit que fictif, il compte bien éclairer cette histoire... Appelez le Holmes, Sherlock Holmes!
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? La plus grande peur de ce voleur patenté est très certainement celle de tout hors-la-loi : perdre sa liberté. C'est en recherchant celle-ci plus qu'autre chose qu'il est devenu celui qu'il est aujourd'hui. Lorsqu'il était seul, il était bien et avait l'impression que le bonheur s'était cela. Lui et le monde inconnu, sans limite à la recherche de ce qu'il aime le plus au monde et pourtant... Du genre casse-cou, il ne craint pas vraiment pour sa vie et d'ailleurs, la mort en elle-même est bien le dernier de ses soucis malgré qu'il en croise le chemin régulièrement et ce, depuis de nombreuses années. Non, ce qu'il lui fait le plus peur, après l'idée d'être en cage, c'est que son ex-fiancée découvre qui il est réellement, qu'elle croit qu'il ne l'avait jamais aimé et uniquement manipulé. Qu'elle découvre que son fiancé, Rochel Alberton était en réalité Peyton Hume, batman, le criminel qu'elle recherche avec tant de hargne.

Spoiler:

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« Le caméléon croira toujours qu'il suffit de changer de forme pour échapper à tout. » F.H.

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Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. L'homme d'une cinquantaine d'années assis en face de lui s'écroula littéralement, tombant de sa chaise par la même occasion. Sa femme à sa droite pousse un cri avant de se précipiter vers le corps inanimé. Dans la salle de réception, la nouvelle se répend comme une traîné de poudre et bientôt, les invités forment un cercle autour de ce pauvre type. Rapide, Peyton conseille à un serveur d'appeler les secours et prétexte lui-même qu'il se rend aux toilettes chercher un linge et de l'eau. A grande enjambé, il traverse la foule à contre courent et se retrouve enfin libre dans le grand hall, mais plutôt que de rentrer dans la petite salle sur sa gauche, il s'engage dans les grands escaliers, les gravissant quatre à quatre sans faire le moindre bruit. Arrivait en haut, il sait exactement ou il se doit se rendre aussi pénètre-t-il dans le couloir de gauche et ouvre la première porte qu'il s'offre à lui. Le brun rentre dans ce qui se trouve être un bureau luxueux. Les meubles sont faits de bois polis au point d'en être brillant, des tapis à certainement plusieurs milliers de dollars recouvrent le sol et d'immenses tableaux habillent les murs. C'est plus particulièrement celui représentant un navire en pleine tempête qui retient son attention. Enfilant rapidement une paire de gants chirurgicaux neufs, il attrape ce dernier délicatement et le retire de ses supports pour dévoiler un petit coffre fort dans le mur. Quelle originalité! Attrapant le cadran du bout des doigts, il entrepris de le faire tourner délicatement. Trois à gauche, quatre à droite, un à gauche et pour finir trois à gauche. Le déclic du mécanisme résonne tel une douce musique à ses oreilles. Ouvrant la petite porte, il dégage une pile de dossiers sans la moindre importance à ses yeux pour découvrir une enveloppe scellé. Soigneusement, il l'extirpe du reste et l'ouvre avec délicatesse avant d'en sortir un véritable trésor : des lettres. Mais pas n'importe quelle lettres, non, des originales, écrite de la main d'Oscar Wilde en personne!

Il pris un temps pour observer le fragile papier jaunie avec admiration avant de sortir une pochette protectrice de sa veste et de les dissimuler à l'intérieur. Elles valaient très certainement des millions mais pour lui, la valeur était tout autre : elles avaient été écrite par l'un des plus grands auteurs que le monde n'est jamais porté. Non seulement les mots mais l'écriture, l'encre étaient les siennes. Replaçant soigneusement l'enveloppe et les dossiers, il referma le coffre et replaça le tableau avant de rejoindre les autres invités au rez-de-chaussé. Un brouhaha régnait en maître tandis que les urgences évacuaient le vieil homme et il se mêla à la foule...

« Chéri, je suis rentré! » La jeune femme déposa son manteau dans le vestibule de l'appartement avant de pénétrer dans le salon. Comme toujours lorsqu'elle rentrait tard, elle trouva son cher fiancé étendu de tout son long dans le canapé, un paquet de bonbons à la main et la télévision diffusant un reportage quelconque. Se tordant le cou, il lui adressa un charmant sourire et elle s'empressa d'y déposer ses lèvres avant de se laisser tomber à côté de lui. Le brun passa son bras autour de ses épaules et demanda : « Alors, quel est le grand méchant qui a retenu ma femme au boulot cette fois? » Elle pousse un soupire lasse. « Devine! Batman a encore frappé... » Faisant mine d'être étonné, il la vois sortir une petite carte blanche avec pour seul signe l'ombre d'une chauve-souris de l'une des poches de son pantalon. « Oh, et qu'a-t-il volé cette fois? » L'agent qu'elle est semble réellement... boudeuse à ce moment là. « Ca t'aurai plus, des lettres originales d'Oscar Wilde! » Ses yeux s'illuminent aussitôt d'intérêt et elle le voit, ce qui la fait rire, puis elle demande pour changer de sujet : « Et toi, ta soirée c'est bien passé? Tu as mangé? » D'un geste il désigne le paquet de bonbons qu'il tient toujours dans sa main et elle lève les yeux au ciel tandis qu'il ajoute : « Il y avait un reportage très intéressant sur la Guerre de Sescession sur la chaîne d'histoire... » Elle acquiesce vaguement, n'ayant jamais compris l'affection que portait son compagnon pour ce genre de choses et finalement, elle se relève en informant qu'elle va prendre sa douche. Ils s'embrassent de nouveau et il reporte son attention sur l'écran. Elle était loin de se douter qu'elle se trouvait à peine à quelques mètres des fameuses lettres et encore plus près du fameux 'Batman'...

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Le Glazed Pine, unique hôtel de l'île et également le théâtre de bien des choses aux moeurs douteuses sans aucun doute possible... et à l'occasion, on peut également cité le suicide récent de la jeune femme accro au fric dans l'une des chambres. Même s'il soupçonnait que cette dernière avait surement vécu bien pire. Après tout, dans un si petit endroit ou la majorité des gens se connaissent, il serait bien étonnant qu'aucunes histoires malsaines n'est pris corps. Des adultères, des échanges, des voles, des mensonges, des secrets. Oui, beaucoup de secrets. La seule monnaie valable de manière internationale et sans même avoir à passer par un guichet. Parfois si grand que l'on se demande comment ils parviennent à garder leur nature mystérieuse et d'autres fois si petits mais tellement dévastateurs... Qui pourrait prétendre ne jamais avoir été en la possesion d'un secret? Futile ou lourd à porter. Certainement pas la femme de chambre qui échange un regard avec le portier en traversant le hall pour vite se détourner et pénétrer dans la remise. Encore moins le jardinier qui regarde passé un groupe d'adolescente tout en plantant des primevères alors que la saison ne s'y prête pas. Quant à l'homme d'affaire qui sort de l'ascenseur pratiquement invisible sous ses vêtements noirs tout en parlant à voix basse dans son téléphone portable... Tout le monde a un secret, le tout est de découvrir lequel le mènera à la clé du mystère...

Passant l'immense porte du bâtiment, Peyton, aussi sûr de lui que d'ordinaire dans son costume italien noir, se dirigea vers la réception sur sa gauche. Un homme y était occupé à classer une pile de document. Alors que celui-ci ne l'avait pas entendu arrivé, le brun appuya avec délectation sur la petite sonnette placé sur le comptoir. Le pauvre bougre sursauta et failli en perdre ses lunettes devant un voleur des plus naturels et arborant un sourire des plus charmants. Hébété, son vis-à-vis se mis à bégayer : « Je... Je pe-peux vous aidez monsieur? » D'un ton neutre, l'autre répondit : « J'aimerais jeter un coup d'oeil à l'une de vos chambres, s'il vous plait. » Tout en finissant de ramasser ses feuilles, le réceptionniste commença : « Vous voulez dire prendre une chambre m'... » Mais fut interrompu par Peyton qui répliqua : « Non. Je viens voir l'une de vos chambres. » Sur ce, il fouilla dans l'une des poches intérieures de sa veste et sous le regard perdu de l'autre en sortie une plaque avec la mention 'agent du bureau fédéral d'investigation' et ajouta : « Je suis ici pour enquêter sur la mort de Mademoiselle Paige Hampfield. »