GRAHAM の the breath has passed from me to you. (over)

Can't look in her eyes she's out of my league, just a fool to believe i have anything she needs.

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : Ainsworth, Graham Byron.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : Un certain trente et un juillet, New York.
ORIGINES : Américano-britannique.
SITUATION/EMPLOI : Actuellement en couple & inspecteur de police.
GROUPE : Outsiders.
TRAITS DE CARACTÈRE : observateur - joueur - taquin - ronchon - travailleur - inégnieux - compliqué - ambitieux - plaisantin - charmeur - impulsif selon les situations - obstinée mais il sait mettre de l'eau dans son vin - patient - taciturne - bon vivant - responsable - implicite - subtile - (...)

▷ loaded gun
Répondez aux questions, merci de développer un minimum les réponses.
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? A proprement parlé, mes relations avec l'île reste plus ou moins d'ordre familiale. Etant enfant, je m'y rendais souvent en compagnie de ma mère et de ma petite frangine, et bien entendu la famille de mon père y demeurait également. Après si on part réellement dans les sensations émotionnelles alors je vous direz le plus simplement du monde que j'ai bien du mal à me sentir à l'aise sur ce bout de terre. Allez savoir si ce n'est pas mon intuition d'inspecteur qui prend le dessus ou non. Quoi qu'il en soit si aux jours d'aujourd'hui si j'ai une relation avec cette île c'est avant tout pour ma petite amie, en espérant que les choses soient positives en un sens comme dans un autre. Ce qui entre nous est loin d'être certain.
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Directement parlant ? Je n'ai aucun lien avec le couple des futurs mariés, si ce n'est que je suis en couple depuis trois années avec la cousine du futur marié et que ma cousine organise le mariage. Jusqu'à maintenant je dirai que l'entente est plutot pas mal, mais de là a ce que la complicité soit au beau fixe c'est encore un peu trop tôt pour le dire. Ils forment un très joli couple et j'espère que les évènements ne seront pas à la même du proverbe 'mariage pluvieux mariage heureux' ou encore 'l'amour rend aveugle, le mariage rend la vue'.
ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Dans un ensemble d'ordre je suis au courant. Pas seulement à cause de mon boulot ou de mes habitudes de parcourir les infos comme Sherlock Holmes, mais juste pour le fait que le passé me rattrape toujours envers cette ile. Les derniers évènements ne me laisse aucunement indifférent bien au contraire, un mal aise profond et implicite prône sur cette parcelle de terre. Je suis plutot sceptique sur la tournure des choses, mais on n'oublie pas ce genre de passé. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut se permettre d'oter la vie à autrui et ce dans une torture aussi préméditée. Mais avec un métier comme le mien on se pose seulement les questions essentielles pour parvenir à trouver le fil d'Ariane.
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? J'ai vue pas mal de cas suicidaire au cours de mes années de services, et aux jours d'aujourd'hui ils demeurent de plus en plus fréquents et les causes à effets deviennent de plus en plus simplistes : perte d'un être cher, depression, manque de confiance, agression (...) Les conséquences sont multiples, néanmoins en ce qui concerne cette jeune femme j'ai peu de mal à percevoir les choses de cette manière. Je ne la connaissais que de dires de connaissances ou encore par le biais de mes liens de famille. De profil elle ne semblait guère affublée de douleurs inéterieurs. Seulement je sais combien les apparences trompent, alors je reste extremement hostile à une théorie de suicide quand bien même je ne suis pas charger de l'affaire.
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? Il serait banale de vous dire que j'ai peur de perdre les gens qui comptent énormément pour moi. Après le décès de ma figure maternelle, les évènements existentielles ont pris une tournure sérieuse dans mon esprit. Perdre un de mes proches avant mon heure est l'une des phobies qui m'inquiéte le plus. Ni plus ni moins.

Spoiler:

▷ the meaning of life is lost when the opposite is yours.

Appuyé légèrement sur le devant de sa voiture noire, les bras croisés sur son torse & le regard voguant au devant des grilles de l’établissement scolaire, Graham attendait patiemment que sa petite sœur quitte les cours. Une pensée qui rapidement le retourna vers le passé de sa propre enfance , un passé qui avec le temps avait perdu de sa lourdeur et donc ne l’affectait plus autant qu’auparavant. En effet, leur géniteur avait quitté leur mère peut de temps après la naissance de la cadette de la famille, un fait qui avait mis un terme à cette famille peu comblée par les liens familiaux. Depuis le décès de leur mère il y a de cela quelques mois, Graham avait promis de tout faire pour en être son tuteur légal et cet objectif fut très rapidement atteint. Olivia vivait désormais avec lui, une situation qui ne changeaient pas réellement leur habitude puisqu’ils passaient très souvent du temps ensemble. Il était aux alentours de seize heure trente de l’après midi lorsqu’il l’aperçu un sourire timide aux coins des lèvres. Cette marque de positivité rassurait son frère quand bien même il savait de quoi était forgé la souffrance intérieure de sa cadette. Olivia avait toujours été des plus courageuses, toujours prête à montrer qu’elle tenait le coup et qu’elle prenait plutôt bien les choses, mais cela ne marchait pas avec Graham. L’adolescente de quatorze années s’avança d’une marche rapide vers son frère avant de se blottir tendrement dans ses bras. « C’est gentil d’être passé me chercher au collège, j’aurais pu prendre le métro mais j’ai oubliée mon portefeuille, je suis vraiment désolée. ». Lui avait elle dit d’une voix gênée et sincère. L’ainé des deux se contenta de secouer la tête d’une moue moqueuse face à l’agissement de la collégienne qui comme toujours présentait des excuses. « Ne t’en fais pas pour ça Olie, je t’ais dit que cela ne me gênait pas et puis je ne travaillais pas cette après midi donc cesse de t’excuser pour rien. ». Olivia hocha le visage avec ferveur et monta coté passager tandis que l’ange rigolard reprenait sa place derrière le volant. La musique qui jouait en fond sonore obéissait à une énième chanson des Beatles qui autrefois était un refrain qu’ils chantaient en cœur. La brunette n’avait pas perdue le pli et se mit à fredonner les paroles qui défilait dans le lecteur cd du véhicule. Le chemin qui menait au grand appartement de la fratrie Ainsworth n’était pas très lointain du centre ville - pour ne pas dire à quelques minutes à pied -, pour autant il en profita pour faire un détour au bar de jour d’une de ses connaissances qui avait prévu un moment entre amis. « Tu vas rendre visite à James ? ». L’interrogea la jeune adolescente d’une voix interrogatrice et souriante. Il savait bien que cette visite ne serait pas pour lui déplaire. Elle adorait trainait dans le bar/grill de l’ami de son frère que cela soit pour bosser ses devoirs, ou encore trainait avec le neveu du propriétaire. « Exact, il voulait que je passe histoire de boire un verre entre potes d’enfance. Et puis j’ai l’impression que ce n’est pas pour te déplaire cette idée ma grande ? ». La taquina-t-il d’un regard malicieux et comme prévu Olivia joua sur la défensive. « Pas du tout ! Tu racontes n’importe quoi … Bon d’accord j’apprécie bien le neveu de James mais on est amis c’est tout. ». Un silence de plus et ils finirent par rigoler d’un rire ensemble avec complicité. Quelques instants plus tard, c’est une fois de plus ensemble que les Ainsworth poussèrent la porte du commerce du dénommé James. Ce dernier s’avança vers eux, la mine réjouie par leur venue. « Tu as pus venir finalement, tant mieux il faut que je te présente la nouvelle amie de Nora. ». Lui avait il dit en lui serrant la main avec vigueur, rien n’avait changé depuis le lycée le concernant. Il serra ensuite Olivia qui partit sans prévenance vers le neveu du propriétaire. Graham n’avait pas particulièrement l’œillade attentive en ce qui concernait la gente féminine. Il s’accouda légèrement au comptoir du bar tandis que James lui tendait une bière, il s’en saisit doucement lorsqu’une voix peu commune l’interpella. « Alors comme ça il parait que t’es inspecteur ? ». L’américain se retourna de biais et lui présenta une moue moqueuse à souhait comme s’il en avait que faire de sa présence et vraisemblablement parlant cela y ressemblait. « Il parait oui. Et alors cela comble votre curiosité peut être ? ». L’inconnue le toisait d’une œillade malicieuse, un geste qui lui indiqua rapidement qu’elle était du genre têtue et tenace. « Pas vraiment, mais tu pourrais déjà commencé par me tutoyer et puis par m’offrir un verre ? ». « Ta demande est aussi simple que cela ? ». « Pour le moment, c’est déjà un bon début. ». Oui ce brin de jeune femme était réellement impossible, il le voyait déjà de loin et cela lui suffisait largement. Elle se glissa alors sur le tabouret qui se trouvait à coté de lui, et elle soupira doucement avant de commander un verre. L’ange rigolard quand à lui but une petit gorgée de bière avant de se lever et de s’approcher doucement de son oreille et murmura à son attention. « Tu as ton verre, maintenant la fin est parfaite. ». Il esquissa un petit sourire amusé aux coins des lèvres et s’en retourna vers ses amis du passé.

▷ the reason to stay together sometimes say the right words.

Il devait être aux alentours de dix-huit heures de l’après midi lorsque son cellulaire se fit entendre dans la chambre à couché qu’il occupait avec Becks depuis près de deux années. Ces deux là avaient finit par se trouver et malgré quelques break, leur couple était toujours de mise ce qui pouvait en déplaire à certains. Sortant de la douche rapidement, il enroula une serviette autour de sa taille et pris son téléphone à la volée peu surpris par l’appel qu’il prenait à l’instant. S’avançant vers la baie vitrée de la pièce, il se permit une légère œillade en direction de sa petite amie qui allongée sur le lit feuilletée encore des magasines de modes, un bouquin qui en faisait rire plus d’un avec leurs questions-tests ou encore leurs nombreuses idées de régimes qui ne fonctionnaient jamais - ou presque -. Il hocha la tête lorsque la personne à l’autre bout du fil lui demanda s’il pouvait venir pour une affaire urgente. Son patron était un acharné du boulot encore bien pire que lui-même. Il se shootait au café noir intense, sa femme l’avait plaquait pour un jeune millionnaire et ses gosses restaient dans ses pattes exclusivement pour lui quémander de l’argent, alors à coté le jeune Ainsworth se sentait fort chanceux en comparaison des excès de jalousies hystériques de sa petite amie. « J’arrive dès que possible. ». Lui avait il dit de manière catégorique et donc professionnelle. Question boulot, Graham se donnait à fond et ne riait jamais ce qui parfois avait le don d’irrité ses proches quand bien même il pouvait les compter sur le bout de ses dix doigts. Il mit fin à la conversation téléphonique et laissa choir son cellulaire sur le lit où se reposait tranquillement la jolie blonde. « Encore le boulot, et bien sur on va devoir remettre à plus tard ce qu’on avait prévu aujourd’hui. ». Déclara-t-elle d’un ton las et impatient. Le brun aux reflets de jais savait pertinemment que la crise de Becks n’était pas loin, ceci n’en était que les petits prémices. Il haussa les épaules d’une manière désolée et esquissa un sourire angélique au coin des lèvres. « Je suis désolée ma belle, mais c’est une affaire sur laquelle je bosse depuis un bon bout de temps. ». Il reparti dans la salle de bain pour enfiler un boxer et un jean foncé, puis en ressortit rapidement à la recherche d’une chemise avec toujours le même fond sonore, à savoir les répliques de reproches de sa chère et tendre. Il ferma le dernier bouton de sa chemise, et se dirigea vers elle tout en faisant voler son magazine féminin sur la table qui trônait un peu plus loin. Il se rapprochement doucement d’elle et cloua ses lèvres en l’embrassant tendrement. Elle n’avait pas tord, ces derniers temps ils ne se voyaient pas des masses et le peu de temps qu’il passait en compagnie de ses amis et bien ce n’était pas de son gout. Un seul prénom usuel devenait son tableau de chasse : Grace. Cette dernière était tout bonnement la meilleure amie de l’américain, une personne que la blonde voulait absolument éjecter sur tous les plans possible de sa vie. Il se recula légèrement, déposa son front contre le sien et répliqua. « Alors on va remédier à cela. Il me semble que les membres de ta famille se réunissent pour un mariage, non ? ». Derechef, le visage de Becks se plissa en moue inquisitrice ce qui annonçait le début des festivités. Il se remit debout et partit vers la cuisine sachant d’hors et déjà quand dans quelques minutes, elle le rejoindrait pour lui mettre cette idée en pleine figure. Il se servit une tasse de café et but une gorgée lorsque la voix criarde de la belle retentit dans la grand appartement. Heureusement que les mouvements routiers de la ville couvraient ses cris. « Graham ! Est-ce que tu te rends un peu compte de ce que tu viens de faire en envoyant cette invitation ? ». Il déposa ses deux mains sur le plan de travail de la cuisine, une expression toujours amusée sur le visage. Elle lui donna une tape sur l’épaule pour le faire réagir et le sérieux du jeune homme revint à la charge. « Oui j’essaie de faire en sorte que tu reprennes contact avec ta famille, voilà tout. ». « Ah oui, tu as la mémoire courte ! Je suis le canard boiteux de la famille, et je ne pense pas que je vais … ». Il l’enlaça et déposa une main sur sa bouche et poursuivit doucement. « … Et bien on va y aller et si vraiment les choses tournent au vinaigre alors on s’en ira. Essaie au moins. ». Ses prunelles azuréennes plongèrent dans les siennes et il espérait vraiment qu’elle finirait par accepter. La porte de l’entrée s’ouvrit dès lors sur Olivia et bien entendu le meilleur ami de Becks. A croire que ce dernier était un sans domicile fixe, a toujours être dans les parages, a dormir certains soirs sur le canapé. « Salut vous deux ! ». Avait glissée sa sœur à leur attention alors qu’elle montait à l’étage en désignant Joven qui s’avançait derrière elle. L’inspecteur de police se recula et toisa Becks d’une œillade plus inquisitrice que quelques minutes auparavant. « On en parlera une autre fois, il semblerait que notre logement soit un refuge pour âme en peine. ». Il salua brièvement le grand blond, saisit sa veste et son porte-arme et quitta les lieux. (…) Dans la soirée, c’était autour de Grace d’avoir besoin de lui, preuve comme quoi les misères humaines étaient quotidienne. Il monta les escaliers et frappa a l’appartement de son amie. Elle affichait une mine étrangement déconfite, à en voir son apparence il était certain qu’elle n’était pas don assiette. Grace le laissa entrer et quelques secondes plus tard elle se retrouvait dans les bras de l’ange rigolard. « Tu mérites mieux Grace. ». « Ouais certainement peut être dans une autre vie … ». Lui avait elle dit à la rigolade alors qu’ils étaient désormais assis cote à cote sur le canapé du salon. « Je suppose qu’elle n’est pas au courant que tu es ici ? ». Cela aurait pu être le cas mais Graham n’avait rien à lui cacher, Grace était sa meilleure amie, Becks sa petite amie et toutes deux avaient leurs importances à ces yeux. Seulement chez l’amour de sa vie cela avait tendance à virer à la jalousie et pas que passagère. Graham et Grace s’entendaient bien et leur amitié avait vécu bien des soucis depuis qu’ils se connaissaient, seulement l’imagination exagérée de Becks avait un pouvoir illusoire pour s’inventer des choses complètement fausses. « Elle sait que je suis ici Grace, disons seulement qu’elle n’apprécie pas, voilà où demeure toute la nuance. ». « Oui je vois et quand tu vas retourner chez toi une multitude de questions incessantes va te tomber dessus ». Inutile de rétorquer là-dessus sa meilleure amie n’attendait que cela, et très franchement il n’avait pas envie de passer sa fin de soirée à se prendre la tête. Pour mieux détendre l’atmosphère, il esquissa un léger rire distant tout en jetant en coup d’œil à sa montre. « Je vais devoir filer, j’ai promis à ma frangine de la conduire au lycée demain. ». Elle se leva de sa hauteur et le serra dans ses bras tout en opinant aux paroles de son ainé de quelques mois. Elle se recula de cette étreinte amicale et le regarda en silence puis elle poursuit. « On a toujours été honnêtes l’un envers l’autre ? ». Il fronça les sourcils piqué soudain par la curiosité que dégagée la blondinette. Il croisa les bras sur son torse, l’esprit ayant déjà une idée sur la future réplique de Grace. « Ne pars pas encore une fois sur ce terrain là, c’est un sujet sur lequel je ne parlerai pas avec toi et tu le sais aussi bien que moi. ». Grace ne cessait de se mettre en tête des idées, ces dernières devenaient souvent des hypothèses qui ne cessait de mettre en scène les erreurs que pouvaient commettre sa petite amie. La blonde s’inquiétait de manière protectrice envers son meilleur ami, mais elle se faisait de fausse idée et cela il en avait largement pour son grade. « Ecoute, tu es ma meilleure amie et je serais toujours là pour toi. Seulement il faut savoir mettre de l’eau dans son vin quelques fois. ». Lui avait il dit tout en la considérant d’un regard sérieux et amusant à la fois. Son cellulaire retentir de nouveau et cette fois c’était la perle de son cœur qui le bipait. Deux blondes sur le même chemin ce n’était peut être pas si bon que cela quelques fois.

▷ whatever you do in life will be insignificant, but it’s very important that you do it because nobody else will.

La fin de l’après midi venait de pointer le bout de son nez lorsqu’il entendit que l’on frappait à la porte de la chambre d’hôtel. Vêtu d’un jean foncé et d’une chemise dans les mêmes tons, le brun aux reflets de jais alla ouvrir la porte lorsque sa sœur cadette se présenta à lui, une mine peu joviale sur ses traits. « Je dois te parler d’un truc c’est plutôt étrange mais je dois le dire à quelqu’un même si je passe pour une folle. ». Derechef, son ainé fronça les sourcils quelque peu intrigué par les dires de sa frangine. Il était rare qu’elle soupçonne cette expression là, alors il devait certainement se passait quelques choses. L’adolescente de quatorze années entra dans la chambre tout en cherchant si quelqu’un d’autre se trouvait dans les parages. « Becks n’est pas là ? ». « Olivia si tu me disais plutôt ce qui ne va pas ?! ». La jeune brunette lui lança un regard vaincu avant de regarder le paysage qu’offrait la fenêtre de la chambre qu’occupait son frère et sa petite amie. Cette dernière lui reprochait souvent sa présence d’ailleurs, mais souhaitant ne pas polémiquer là-dessus elle ne disait trop rien. Elle n’avait pas plus confiance que cela en la jeune femme, à croire qu’elle avait pris le parti de la meilleure amie. Olivia reconnaissait grandement que son comportement envers Becks était mesquin, mais elle se consolait en prétextant qu’elle avait son lot de consolation. « Ecoute je sais que ça va te paraitre étrange, mais je n’aime pas cet endroit. Je veux dire, je me sens vraiment mal et l’ambiance de l’île est plutôt sombre. ». La voix de sa petite sœur se fit plus fébrile, plus calme. Dès lors, Graham reporta son regard azuréen sur le visage quelque peu tracassé de son interlocutrice. Il fut étrange qu’à son tour sa frangine lui divulgue la teneur de ses pensées, car lorsqu’il avait posé les pieds sur l’île un sixième sens comme intuitif l’avait légèrement interpellé, mais sans plus que cela. Les rumeurs des habitants allaient pour la plupart dans ce sens de mystères et d’histoire à dormir debout pour amuser et faire peur aux quelques touristes. Il croisa les bras sur son torse, tout en réfléchissant à une multitude d’interrogations. Il allait s’apprêter à répliquer lorsque soudainement la porte s’ouvrit de manière tonitruante sur la demoiselle qui avait encore et toujours des crises d’hystéries. Les deux Ainsworth s’échangèrent un bref regard, arquèrent leurs sourcils d’un même rythme avant de rire d’une entente complice. La blonde mis en suspend sa marche vers la salle de bain lorsqu’elle les vit se moquer plus ou moins d’elle. « Ah je vois, si vous aussi vous vous y mettez c’est le bouquet ! ». Une fois de plus, Graham tout comme Olivia ne purent s’empêcher de rigoler. Le comportement de la belle blonde avait toujours eu une teinte d’hilarité malgré que cela soit une seconde nature chez elle. Becks le considéra d’une œillade furieuse et réprobatrice puis fila dans la salle de bain en claquant la porte. C’était parti pour un énième tour, quand bien même il ne comprenait pas ce qui avait bien pu la mettre dans cet état. « Tu veux bien qu’on reprenne cette conversation un peu plus tard ? ». Avait il demandé à son lien fraternel qui opina d’un hochement de tête souriant avant de laisser le couple. Il soupira avec une légèrement lassitude en passant ses mains sur son visage. L’inspecteur de police s’avança en direction de la salle de bain et toqua avant d’entrer prudemment à l’intérieur. La jeune femme était devant la glace en train de se contempler d’un regard calme mais emplit de colère intérieure. « On peut savoir ce qui te met dans un tel état ma belle ? ». Répliqua-t-il tout en la saisissant affectueusement par la taille comme pour tenter d’apaiser son comportement. La Wingfield soupira de nervosité, et planta son regard dans celui de son petit ami. « Grace, voilà le fond du problème. ». L’assertion de sa moitié fit lever les yeux du jeune homme au ciel, un mouvement qui n’échappa guère à son interlocutrice qui poursuivit avec un peu plus de vivacité. « Et ne lève pas les yeux au ciel, si elle est ici c’est parce que tu en es la cause Graham. Le fait d’être entouré de cette famille me rend assez sur les nerfs pour qu’elle fasse partie du lot de ses pseudo vacances ! ». Sans la prévenir outre mesure, Graham déposa doucement sa main sur sa bouche tout en levant son autre main pour lui faire comprendre qu’il ne la lâcherait pas tant qu’elle ne se calmerait pas de son coté. Après quelques seconde latente, elle scella ses lèvres en une ligne mince bien décidée néanmoins à obtenir une explication valable. Il retira alors sa main, qu’il remit autour de la taille parfaite de la blonde. « Son petit ami l’a quitté, et je me vois mal laisser ma meilleure seule. Désolé de ne pas t’en avoir informé, mais c’était soit cela soit tu te serais mis dans un état pas croyable pour une silple situation. ». « Tiens donc, tu joues les cupidons sauveurs avec elle maintenant ?! ». Dit elle avec une légère grimace moqueuse et ironique à la fois. « Le mode jalouse et susceptible est de plus en plus récurent chez toi ces dernières semaines … ». Ces derniers temps, il était véridiquement vrai que Becks était on ne peut plus insupportable que d’ordinaire. Graham mettait cela sur le compte du mariage de son cousin, et ne voyait pas réellement au-delà des faits. Le pauvre il n’était plus réellement au bout de ses peines. Les prunelles de Becks continuaient de le fixer d’une expression ambitieuse, bien déterminé à savoir ce qu’il en retournait entre lui et sa meilleure amie. « Je t’aime et cela devrait te suffire à avoir confiance. ». « Je te confiance mais je n’aurais jamais confiance en elle ! ». Le brun aux reflets de jais la serra un peu plus contre lui tout en l’embrassant comme pour la rassurer. Elle savait qu’il était des plus fidèles en histoire de cœur pour autant elle continuait de s’imaginer des choses. « … Cependant j’aime aussi quand tu te montres possessive. ». Avait-il répliqué tout en ricanant contre ses lèvres, et comme par habitude elle finit par glisser à son tour un rire moqueur. Une heure plus tard, la belle blonde avait finit par s’endormir sur ses genoux sur le canapé de la suite qu’ils occupaient. Un temps qu’ils appréciaient l’un l’autre, et pendant cette durée Graham s’adonnait à lire un énième bouquin. Une activité qui devenait de plus en plus limitée avec le temps. Laissant son attention primaire parcourir les nombreuses lignes de lecture, l’américain sortit de sa lecture lorsqu’il entendit un frappement de bruit en provenance de la porte. Déposant le manuscrit en cours, il se leva en prenant soin de ne pas réveiller sa moitié et avança directement en direction de la porte lorsque cette dernière lui présenta sa meilleure amie avec une mine des plus déconfites. Il fronça dès lors son expression faciale, aurait bien voulu la faire entrer seulement Becks dormait et mettre ses deux blondes dans le même évènement passe encore, mais dans la même pièce c’était encore plus risqué. « Désolé, je dois certainement te déranger, mais j’ai besoin de te parler. ». La voix de la jeune femme était à peine audible mais il la considéra d’un visage avenant et serein comme pour la rassurer. « Arrête, tu ne me déranges pas seulement on va parler ailleurs si tu veux bien, Becks dors dans la pièce a coté et je ne voudrais pas la réveiller. En ce moment elle semble encore plus fatiguée que d’habitude. Enfin bref. ». L’ange rigolard ferma la porte de la chambre et ils marchèrent cote à cote en direction de la sortie. Quelques minutes plus tard, la jeune femme s’installa sur un banc au dehors et rompit le silence avec naturel. « Je voulais te remercier de m’avoir demander de venir. C’est important pour moi, alors que je sais très bien que Becks ne m’apprécie pas … pas du tout même. ». Avait elle ajouté d’un ton emplit d’amertume, un ton qui n’échappa guère à son ami d’enfance qui préférait détendre l’atmosphère. Il pris place à son coté tout ne secouant la tête d’un air teinté d’amusement. « Toutes les deux vous pourriez vous entendre pourtant, je vous assure qu’avec un peu d’effort les choses iraient bien mieux. Mais bon ne vous prenez pas l’esprit avec cela. ». Ils se toisèrent du regard une fraction de seconde avant de rire en toute complicité. « Je crois que même une entente de quelques minutes est impossible alors vaut mieux laisser tomber, tu veux ? ». Après mure réflexion, le Ainsworth n’osa guère s’imaginer une entente même cordiale entre ses deux là, cela avait des allures de terminator féminin. Il grimaça légèrement avant de poursuivre. « Il ne vaut mieux pas imaginer. ». Dans un geste prémédité bien que naturel dans leur relation amicale, Grace serra son meilleur ami dans ses bras et déposa son visage sur son épaule. « Je veux juste que tu sois heureux Graham. ». Lui avait elle soufflé d’une voix murmurée et sincère tout à la fois. Son interlocuteur la serra à son tour dans ses bras tout en lui murmurant à l’oreille. « Je sais Grace, mais c’est pour toi actuellement que je m’en fais. Tu sembles légèrement différente, et … ». « ... tu es plutôt doué pour repérer les choses louches chez les autres. Je sais. ». Elle lui avait la parole, mais elle hocha le visage ne comprenant là ou désirait en venir son meilleur ami mais ce n’était pas le moment d’avoir ce genre de conversation avec lui ni maintenant ni jamais. Pour autant les sentiments demeuraient bien présent dans son esprit comme au creux de sa poitrine. La vie est simple après tout ne vous inquiétez pas.

Joven Rosebery a écrit:

Et toi encore plus avec Ian hein
On se trouvera un lien, t'façon on est un peu obligé à cause de l'autre là

Puisque c'est comme ça je vous quitte toutes les deux .

Joven Rosebery a écrit:

Et toi encore plus avec Ian hein
On se trouvera un lien, t'façon on est un peu obligé à cause de l'autre là

oui on va s'en trouver un oh elle nous cause bien des soucis mais c'est comme ça qu'on l'adore la satanas

Phoenix, Candice et un superbe pseudo
merci beaucoup

Dis pas ça tu pourrais le regretter hein

COUSIN Je suis même pas venir te saluer bkue bird, méchante comme je suis.

Becks Wingfield a écrit:

Tu vois : c'est toi bientôt si tu continue

Bon je crois que le moment est venue que j'intervienne entre vous deux car c'est bien mon rôle, hein ? Donc arrêtez les enfants ou je sors le fouet ! Personne n'a le droit d'être tué dans les fiches de présentation après vous faite ce que vous voulez en rp (a).