SAM Ϟ Come walk into asylum.

Walk into asylum
Come walk into asylum
Somebody throw out the life raft
Somebody hold onto it

▷ curriculum vitae
NOM ET PRÉNOM(S) : BISHOP, Samuel, Anton, Melvin.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE, ÂGE : 07 Juillet, Harper's Island, 35 ans.
ORIGINES : Américaines.
SITUATION/EMPLOI : Divorcé. Père. Propriétaire du Glazed Pine.
GROUPE : Locals.
TRAITS DE CARACTÈRE : Taciturne - Impulsif - Loyal - Solitaire - Mystérieux - Dévoué - Possessif - Franc - Charismatique - Sportif - Blasé -

▷ loaded gun
Répondez aux questions, merci de développer un minimum les réponses.
QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC L'ÎLE ? J'y suis né, et pas une seule minute je ne me suis vu vivre autre part. J'aime cette île, j'aime ses habitants et je ne vois pas pour quelle raison je quitterais la ville pour rejoindre le continent. Disons que je fais partie des meubles ici, et si je ne suis pas l'homme le plus bavard des environs j'en connais un rayon sur ce qui se passe dans les rues de Harper's Island. Parce que ne pas parler n'est en aucun cas synonyme de ne pas savoir écouter, et ça, croyez-moi, je sais faire. Je ne cherche pas à savoir si je suis apprécié ou non, à partir du moment où je me sens bien là où je suis et que ma fille me porte toujours son amour, rien d'autre n'est réellement important à mes yeux. Mais je pense pouvoir m'avancer sans trop de risque, à dire que je fais partie du paysage. On ne fera de toute façon jamais l'unanimité, et être trop apprécié n'est jamais bon signe...
ET AVEC LE COUPLE DE FUTURS MARIÉS ? Je ne connaissais absolument pas Olive avant son arrivée sur l'île (pas étonnant quand on sait que je n'ai que très rarement quitté Harper's Island), par contre j'ai bien connu son futur époux et sa défunte femme. Tess a été une amie dans le passé, jusqu'à ces tragiques évènements. Je connais donc Romo, sans qu'on ne soit très proches. Notre nouveau lien se base surtout sur le fait que je suis directeur du Glazed Pine, ce qui fait de Romo et Olvie des "clients", bien que j'exècre ce terme. J'éprouve une certaine affection pour la future mariée qui semble mise à l'écart par sa propre belle famille. Il doit être très difficile de "prendre la place" qu'occupait Tess par le passé. Je trouve dommage que si peu de gens la soutienne, aussi fais-je mon possible pour lui simplifier la vie au sein de l'hôtel et l'aide de mon mieux dans les préparatifs quand je le peux.
ETES-VOUS AU COURANT DU TRAGIQUE PASSÉ DE L'ÎLE ? Comment ne pas l'être ? Habitant de l'île depuis ma naissance je n'aurais pu y échapper. On peut même dire que j'ai vécu tout ça de l'intérieur. Le souvenir de ces évènements reste très présent dans les mémoires, et les habitants ont beau se parer de leurs sourires les plus radieux, les blessures ne sont jamais vraiment refermées. Harper's Island est une petite ville, il est impossible de ne pas avoir connu les victimes. Sans en être proche on les avait forcément croisé à de nombreuses reprises, au marché, sur le port. A l'époque simple employé de l'hôtel j'ai pu constater une large baisse des réservations la saison suivant les meurtres, pas étonnant. Qui voudrait venir en vacances sur une île où un meurtrier en série a sévi avec violence sans être arrêté ? Mais le temps a fait son travail et peu à peu les clients et touristes sont revenus, la tension s'est apaisée mais les angoisses présentent présentes, ancrées au plus profond de nos êtres...
QUE PENSEZ-VOUS DU 'SUICIDE' DE PAIGE HAMPFIELD ? Suicide. Meurtre. J'essaie de ne pas trop y penser. Céder à la paranoïa n'est certainement pas l'attitude la plus saine à adopter - bien qu'elle soit sûrement la plus facile et la plus humaine. Mais j'ai désormais une fille sur laquelle veiller, et l'idée qu'une série de meurtres vienne de nouveau secouer notre île me rend malade. Je me montre plus vigilant, plus protecteur sûrement et j'essaie comme je peux de me renseigner autour de moi. Le reste du temps je me contente de croiser les doigts et de prier je ne sais quelle puissance divine d'épargner mes proches.
QUELLE EST VOTRE PHOBIE ? Sans parler de phobie mais plutôt de peur (la nuance est importante), je dirais que c'est évidemment l'idée de perdre ma fille. Elle est mon trésor le plus précieux et depuis le départ de sa mère je suis son seul repère - tout comme elle est devenu le mien. Il ne m'est même pas possible d'imaginer ma vie sans elle. Ce qui me rend sûrement sur-protecteur et agaçant comme père mais je préfère qu'elle me déteste plutôt que de la voir à la morgue.

▷ underneath
PSEUDO/PRÉNOM : Lora.
ÂGE, SEXE : 23 ans. F.
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Bazzart.
AVATAR : J'hésite entre mes deux Alex préférés, O'Loughlin ou Skarsgard. Help ?
COMMENTAIRE : Superbe forum, j'ai tellement aimé Harper's Island

▷ angry voices inside

Samuel ne savait pas comment ils en étaient arrivés là. Il se revoyait encore quelques années plus tôt la demandant en mariage. Ou le jour de la naissance de leur fille. Il revoyait leurs disputes violentes et leurs réconciliations passionnées. Il se souvenait de ses larmes et des efforts qu'il faisait pour lui redonner le sourire. Il se rappelait le bonheur indescriptible qu'il ressentait chaque fois qu'il croisait son regard, sentait encore son cœur exploser dans sa poitrine lorsqu'elle effleurait ses lèvres des siennes. Comment leur couple avait-il pu prendre une telle direction ? Et surtout comment avaient-ils pu atteindre ce point de non retour sans même s'en apercevoir ? Ou alors était-ce simplement lui qui s'était voilé la face, sans doute n'avait-il pas voulu voir ce qui se passait juste sous ses yeux. Son couple s'était désagrégé et il n'en restait aujourd'hui que quelques fibres, rien auquel il ne puisse se raccrocher, rien qu'il ne puisse sauver.

« Si tu passes cette porte, ne reviens plus jamais. » Le ton de Samuel était glacial et ne laissait aucunement place au doute et à la discussion. Il toisait de toute sa hauteur la femme qui avait partagé sa vie pendant près de huit ans, les yeux noyés de colère. Elle le fixait en retour, déterminée et nullement effrayée. Elle le connaissait, elle savait qu'il ne porterait jamais la main sur elle, et elle avait raison. Pour autant elle ne pensait pas qu'il serait si catégorique. Elle aurait tenté les négociations si elle n'avait pas aperçu cette lueur dans le regard de l'homme qu'elle aimait. « Je ne plaisante pas Ker'. Si tu nous tournes le dos, je ne veux plus jamais te revoir à Harper's Island tu m'entends ? » Ce n'était pas une question, ce n'était pas une menace, c'était une vérité, énoncée avec douleur et déception. Il avait ce naïf espoir qu'elle changerait d'avis, que cette lubie lui passerait et que son envie de voir le monde n'était qu'un caprice. Mais ce n'était pas le cas, elle avait fait ses valises, avait passé des heures à s'excuser, à débiter des raisons plus stupides les unes que les autres. Elle cherchait à se justifier, et de ce fait s'enfonçait encore plus. Samuel n'avait plus la force de crier, n'avait plus la force de se battre. S'il ne lui suffisait plus, si leur fille n'était pas une raison valable de rester, alors oui elle faisait tout aussi bien de les quitter maintenant et ne plus jamais revenir. « Il faut que tu comprennes, Samuel, je… » Mais elle s'interrompit. Il ne comprendrait pas, jamais. Et il ne cherchait même pas à la comprendre. C'était tout simplement inimaginable pour lui qu'une mère quitte mari et enfant pour courir le monde. N'avait-elle donc pas tout ce qui lui fallait ici ? « Harper's Island c'est chez toi Sam. Je ne suis pas comme toi. Je ne peux pas rester ici toute ma vie, il me faut… plus. » Un rictus déforma les lèvres de l'homme alors qu'il secouait la tête en se dirigeant vers la porte d'entrée. Il ne la blâmait pas pour vouloir plus, il regrettait simplement qu'elle ne s'en soit pas aperçu plus tôt, avant qu'ils ne se marient et qu'ils mettent au monde la plus merveilleuse des enfants. Oui, il aurait rêvé qu'elle le quitte un an plus tôt, tout aurait été plus simple. Il aurait été le seul à souffrir. « Au revoir Kerian. » Finit-il par annoncer, amer alors qu'il lui ouvrait la porte sans lui adresser un regard. De longues secondes s'écoulèrent avant que la jeune femme n'attrape son sac de voyage et claque des talons. Il ne put s'empêcher de la regarder s'éloigner et emporter dans ses valises une partie de son cœur. Il l'avait aimée avec passion, et il la détesterait avec tout autant de ferveur et de ressentiment.

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« Ada ? » « A l'étage, elle voulait rester éveillée jusqu'à votre retour, mais elle a déposé les armes il y a dix minutes. » Samuel soupira. La vie de père célibataire était épuisante, surtout depuis qu'il était devenu directeur du Glazed Pine et il s'en voulait toujours de ne pas pouvoir passer chaque minute de la journée avec sa fille. Il adressa un sourire las à Charlie, elle du sentir son désarroi parce qu'elle posa doucement la main sur son bras, le pressant gentiment. « Ne vous en faites pas, ce n'est pas le nombre d'heures que vous passez avec elle qui définira votre relation, c'est ce que vous faites du temps que vous lui consacrez. » Samuel se souvint que la jeune femme lui avait parlé de son père, sans doute plus présent que lui mais distant et froid. Il haussa les épaules, elle avait sans doute raison. Mais ça ne l'empêchait pas le culpabiliser. Il hocha la tête comme pour la remercier et s'éclipsa à l'étage pour retrouver sa fille. C'était un rituel, même si elle était déjà endormie il faisait un détour par sa chambre pour la regarder de longues minutes et déposer un baiser sur le sommet de son crâne avant de retrouver le salon.

« Encore le pyjama Roi Lion ? » Charlie rit doucement alors que Samuel venait prendre place dans le fauteuil en face de la jeune femme. « Elle l'adore. Je pense que si vous l'autorisiez elle le porterait toute la journée ! » Les deux adultes rirent ensemble avant que Charlie n'esquisse un geste pour se lever. Aussitôt Samuel se redressa pour croiser son regard. « Tu ne veux pas rester ? J'imagine que tu n'as pas du beaucoup manger avec Ada. Je pourrais nous faire un bon petit dîner. » Il était peut-être épuisé mais il était encore plus effrayé par la solitude, et victime de terribles insomnies il apprécierait sûrement un peu de compagnie. Il vit la jeune femme hésiter et s'empressa de renchérir. « Ne te sens surtout pas obligée hein. C'était juste une idée, comme ça… » Le malaise s'était emparé de sa voix alors qu'il faisait le tour du canapé. Il savait que ses propos pouvaient être mal interprétés et il ne voulait surtout pas que Charlie lui en tienne rigueur. Ada l'adorait, il ne supporterait pas que sa fille perde un nouveau point de repère. Et lui aussi appréciait grandement la jeune femme, bien qu'il se gardait de le lui dire. « Ce sera avec plaisir. » Samuel dissimula très difficilement sa surprise – et encore moins bien sa satisfaction – alors qu'ils se dirigeaient tous deux vers la salle à manger. Son expérience dans l'hôtellerie l'avait amené à côtoyer bon nombre de cuisinier, et il avait donc appris quelques plats pour impressionner ses invités. Pourtant il était trop affamé pour prendre le temps de concocter une recette qui en mettrait plein la vue à Charlie. Il se contenta donc de sa spécialité "rapide", à savoir des tagliatelles à la carbonara. Il déboucha une excellente bouteille de vin rouge qui laissa place à une seconde pour le dessert. Les discussions s'enchaînèrent de manière fluide, Samuel se sentait revivre. L'alcool aidant il s'ouvrait un peu plus, laissait tomber ses barrières et l'homme qu'il dévoilait ne semblait pas faire fuir Charlie, ce qui le rassurait grandement. « Je ferais bien d'y aller. » Se risqua prudemment la jeune femme alors qu'ils débarrassaient la table. Le regard de Samuel se posa sur l'horloge et il constata avec stupéfaction que trois bonnes heures s'étaient écoulées depuis son retour. Il hocha vivement la tête. « Bien sûr, je te raccompagne. » Il se glissa derrière elle alors qu'elle prenait le chemin de l'entrée et l'aida à passer son manteau. « Merci pour ce repas, vous êtes un très bon cuisinier ! » Il esquissa un sourire et pencha la tête d'un air désapprobateur. « On pourrait arrêter avec les 'vous' et les 'monsieur'. Tu ne penses pas ? J'ai l'impression d'être une antiquité quand tu me vouvoies ! » Plaisanta-t-il en croisant les bras comme s'il était vexé. Certes il était plus âgé qu'elle, mais était-ce une raison pour hisser une telle barrière ? Une dizaine d'années d'écart ce n'était pas non plus une frontière infranchissable… Il secoua la tête. Mais pourquoi pensait-il à ça ? Il croisa profondément le regard de Charlie. En fait, il le savait parfaitement. Et sans même s'en rendre compte il s'était rapproché de la jeune femme de façon à poser ses mains sur le mur qui lui faisait face, de part et d'autre du visage de Charlie, la prenant au piège entre ses bras. Il laissa quelques secondes s'écouler, la fixant en silence, lui laissant le temps de protester et de s'échapper. Mais elle n'en fit rien, elle esquissa un simplement sourire et vint doucement coller son corps au sien pour qu'il puisse venir l'embrasser avec délicatesse. Le corps électrisé, le cœur réveillé, il l'embrassa à nouveau, plus passionnément, sans doute plus violemment aussi. Elle répondait à ses baisers avec encore plus d'énergie et la fièvre s'empara rapidement de leurs corps. Samuel glissa ses mains sous les fesses de Charlie pour la soulever du sol avec une facilité déconcertante et ainsi l'amener à son niveau. Il la plaqua fermement au mur alors qu'il plongeait dans son cou pour y déposer multitude de baisers fiévreux. Elle enroula ses doigts dans ses cheveux, l'écartant d'elle avec force pour le fixer longuement avant de revenir à l'assaut de ses lèvres.

Ils passèrent les heures suivantes sur le canapé, sur le tapis du salon puis dans la douche. Pas une seule seconde Samuel ne pensa à sa fille qui dormait dans la chambre à l'étage. Il était comme déconnecté, emporté par la fougue de sa jeune amante et par le désir qui l'animait. Charlie venait de réveiller des sensations trop longuement enfouies et maintenant qu'il y avait regoûter, il n'était pas sûr de pouvoir s'en passer à nouveau…